3. Les mesures de coordination

Une lecture cursive de la liste des nombreux organismes entendus par la mission Edmond-Mariette en 2005 témoigne de la très grande diversité des structures ministérielles et des instituts de recherche alors concernés par la pollution à la chlordécone aux Antilles.

Des mesures de coordination destinées à remédier à cet état de fait n'ont été prises que très progressivement.

À l'échelon local , des groupes régionaux phytosanitaires, le groupe régional d'études des pollutions pour les produits phytosanitaires en Guadeloupe (GREPP) et le groupe régional phytosanitaire en Martinique (GREPHY), ont été respectivement mis en place en 2000 et 2001. Ces groupes sont composés de l'ensemble des acteurs intéressés aux problèmes de la pollution par les pesticides : administration, organismes de recherche, collectivités locales, représentants des agriculteurs, etc.

Mais, ce n'est que plus récemment (décembre 2006) qu'un chargé de mission interrégionale, M. Eric Godard, a été nommé afin de coordonner plus spécifiquement l'action de l'État dans les îles antillaises.

Enfin, le Gouvernement a chargé, à l'automne 2007, la Direction générale de la santé de piloter, à l'échelon central, une mission de coordination interministérielle sur la chlordécone. On mesurera l'intérêt de cette dernière initiative en exposant que cette mission de coordination regroupe sept ministères, deux préfectures et quinze organismes publics de recherche (AFSSA, AFSSET, BRGM, INRA, CEMAGREF, INSERM, IFREMER, CIRAD, IRD, etc.).

Cette mission de coordination a abouti au « plan chlordécone » rendu public en 2008 (cf. infra chapitre II).

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