7. Scénario 2 : conclusions

Dans ce scénario, l'augmentation des taux de recours aux subventions par les ménages du fait du développement des nouvelles offres et de l'évolution des modes de vie et des pratiques accroît la dépense de 33% au total sur 10 ans.

La catégorie qui contribue le plus à la hausse est l'aide aux familles, notamment du fait de la forte hausse du pourcentage de ménages ayant recours à une aide à domicile (de 0,5% des ménages en 2010 à 15% en 2020) et de la hausse du recours au CESU préfinancé par l'entreprise (un salarié sur cinq en bénéficierait): 57% de la hausse totale est ainsi due aux dispositifs d'aides liés à l'emploi à domicile auprès de personnes non fragiles.

La hausse de 50% du taux de recours au crédit d'impôt contribue à concurrence de 2,4 points à la croissance globale.

En revanche, l'individualisation de dépenses collectives, comme le développement de l'aide à domicile plutôt qu'à l'accueil pour les seniors, et des gardes à domicile plutôt que des crèches, limite la hausse globale des du coût à charge des pouvoirs publics.

Au final, le coût des dispositifs « individualisés » augmente de 60% à horizon 2020, tandis que celui des dispositifs collectifs progresse de diminue de 6%. La part des dispositifs collectifs dans le total des dépenses au titre des services à la personne diminue ainsi de plus de 10 points, passant de 50% en 2008 à 40% en 2020.

En l'absence de cette individualisation des dépenses « collectives », la hausse des coûts aurait été nettement plus rapide, comme indiqué dans le scénario 2bis présenté ci-après.

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