B. UN OPÉRATEUR QUI A NÉANMOINS IMPOSÉ SA « MARQUE »

1. Le bilan du COM 2011-2013

Le précédent COM de l'Institut français portait sur la période 2011-2013.

Il a fait l'objet d'un avis de votre commission, présenté par notre collègue Gilbert Roger 6 ( * ) . Celui-ci constatait des lacunes dans la définition des indicateurs. Il estimait par ailleurs, déjà, que les engagements financiers étaient « présentés avec un tel luxe de réserves qu'ils en perd[aient] toute signification ».

Ce COM 2011-2013 était articulé autour de quatre objectifs :

- « Inscrire l'action culturelle extérieure dans les objectifs de notre politique étrangère » ;

- « Soutenir et développer l'action du réseau culturel dans le monde » ;

- « Développer des partenariats au profit d'une action plus cohérente et efficace » ;

- « Améliorer le pilotage et l'efficience dans la gestion des ressources ».

L'évaluation interne au MAEDI a conclu que la période 2011-2013 avait permis à l'opérateur d'imposer sa marque et de développer ses activités de promotion de la culture française, d'appui à la diffusion du français , d'organisation des « Saisons croisées », de recherche de mécénat et de renforcement des partenariats. Le bilan du COM 2011-2013 est donc très positif.

Cette période a, en outre, permis à l'Institut français de consolider son rôle de soutien à l'action du réseau culturel français à l'étranger dans sa double composante : réseau public (instituts français) et réseau associatif (alliances françaises). Une convention de partenariat tripartite a été signée le 12 juin 2012 entre l'Institut français, le MAEDI et la Fondation Alliance française (FAF), afin de renforcer les synergies entre les deux composantes majeures de l'action culturelle, notamment dans le domaine de la formation des personnels du réseau, de l'enseignement de la langue française, de la mise en place de la démarche qualité en partenariat avec le MAEDI, et des actions d'appui au réseau culturel extérieur. Une nouvelle convention tripartite est actuellement en cours d'élaboration et devrait être adoptée au cours de l'année 2017.

2. Un large spectre d'activités

L'Institut français a donc trouvé sa voie, malgré l'échec du dispositif initialement envisagé, en tant qu'appui au réseau culturel français à l'étranger, dans sa double composante publique et associative.

Il concourt efficacement à l'animation de ce réseau, au travers d'un dialogue sur la programmation culturelle et artistique, et grâce à un soutien financier issu de fonds ou d'appels à projets dans des domaines artistiques très divers.

Les collectivités territoriales sont des partenaires de l'Institut français. Ainsi, en 2015, plus de 350 projets ont été menés au sein du réseau culturel, en partenariat avec 26 collectivités territoriales.

L'Institut français assume par ailleurs une mission de formation et de professionnalisation des agents du réseau. En 2015, ces formations ont été organisées au profit de 1265 agents du réseau dont 53 % en instituts français, 31,5 % en alliances française, 15 % dans des services de coopération et d'action culturelle et 0,5 % dans des espaces Campus France. 40 % des bénéficiaires de ces formations étaient des agents recrutés locaux.


* 6 Communication de M. Gilbert Roger sur le contrat d'objectifs et de moyens entre l'État et l'Institut français pour la période 2011-2013 (compte-rendu de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées en date du 12 décembre 2011).

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