SOMMAIRE

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AVANT-PROPOS 5

LES OBSERVATIONS DES RAPPORTEURS SPÉCIAUX 7

A. DES ÉCOLES SOUMISES À UNE CONCURRENCE NATIONALE ET INTERNATIONALE 8

1. Un enseignement fragmenté entre écoles nationales et écoles territoriales 8

2. Une concurrence nationale et internationale 9

3. Une réflexion à mener sur le pilotage... 9

4. ... et sur la politique immobilière des établissements 10

B. DES ÉTUDES TRÈS SÉLECTIVES MAIS INSUFFISAMMENT INTÉGRÉES DANS UN PARCOURS D'ÉTUDE CLASSIQUE ET AUX DÉBOUCHÉS PROFESSIONNELS INCERTAINS 11

1. Un recrutement sélectif et insuffisamment ouvert 11

2. Une insertion professionnelle insuffisante 14

3. Une implication inégale au sein du processus de Bologne 15

TRAVAUX DE LA COMMISSION : AUDITION POUR SUITE À DONNER 17

ANNEXE : COMMUNICATION DE LA COUR DES COMPTES À LA COMMISSION DES FINANCES 35

AVANT-PROPOS

Mesdames, Messieurs,

La commission des finances a demandé, en décembre 2018, à la Cour des comptes, la réalisation, au titre de l'article 58-2 de la loi organique relative aux lois de finances, d'une enquête sur l'enseignement supérieur artistique. Celle-ci a finalement été circonscrite à l'enseignement supérieur en arts plastiques.

Plusieurs axes de réflexion ont structuré cette enquête : l'insertion professionnelle des étudiants, la diversité sociale dans l'accès aux enseignements supérieurs culturels, la politique immobilière de ces établissements, les partenariats avec les autres écoles, leur rayonnement international et leur intégration dans le processus de Bologne, via la prise en compte de la réforme Licence - Master -Doctorat.

Derrière ces axes, il s'agissait de déterminer si l'enseignement supérieur artistique français était à la hauteur de la réputation de ses grandes écoles et de la réputation de notre pays en matière culturelle. L'état des lieux de la Cour des comptes invite à s'interroger sur l'adéquation entre cette image et la réalité, dans un univers de plus en plus concurrentiel. Il apparaît que l'exception culturelle que notre pays s'attache à défendre et à incarner peine à s'appuyer, dans ce domaine, sur une architecture cohérente et un pilotage optimal. Les résultats en matière d'insertion professionnelle apparaissent clairement insuffisants et l'intégration de cet enseignement dans le processus de Bologne inaboutie. Un tel constat incite à envisager non pas une réévaluation des moyens budgétaires accordés mais plutôt leur réorientation afin de faciliter l'adaptation de cet enseignement aux exigences du monde professionnel, sans nier pour autant les spécificités des disciplines.

Pour donner suite à la remise de l'enquête par la Cour des comptes, la commission des finances du Sénat a organisé le 20 janvier 2021, une audition réunissant des magistrats de la Cour des comptes ainsi que MM. Jean de Loisy, directeur de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Laurent Scordino-Mazanec, directeur de l'École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'Arts de Paris et Damien Valero, président de l'association des anciens élèves de l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris.

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