Le 18 mars 1916, Paul Doumer constate que « ... notre première position de défense était tout à fait insuffisamment organisée ; notre deuxième position était à peu près inexistante... [Le fort de Douaumont] n'était pas en état de défense quand l'attaque s'est produite... Cette incurie a failli avoir pour conséquence un véritable désastre dans les journées des 25 et 26 février. »  
L'artillerie est également un sujet de préoccupation pour les sénateurs. Charles Humbert, spécialiste de cette question, souligne le 22 février : «  La commission se substituant au Gouvernement a dressé un programme de fabrication qui aurait permis d'éviter la crise. 
Non seulement ce programme... n'a pas été exécuté mais encore on n'utilise même pas les pièces que l'on possède : il y a 82 pièces de 105 à l'intérieur, en revanche Verdun en était dépourvu, il y a quelques jours encore 
».

L'accélération de ce programme est pour lui une question vitale : « Nous continuons à assister à la destruction de nos hommes, de nos meilleures troupes que l'on envoie se faire tuer parce qu'au matériel perfectionné de l'ennemi, on ne sait opposer que des poitrines. »

La bataille de Verdun

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