1914-1918 : LA GRANDE GUERRE VUE DES COMMISSIONS DU SENAT


"Pax in virtute tua" Lucien Simon

Beaucoup d'autres noms mériteraient d'être cités, parmi lesquels : Thierry D'ALSACE (réintègre l'armée à soixante ans comme chef d'escadron et revient avec la croix de guerre) ; Charles d'HARCOURT (deux fois blessé à la tête de son bataillon de chasseurs alpins) ; Palamède de LA GRANDIERE (combat en France et à l'armée d'Orient, chevalier de la légion d'honneur et décoré de nombreux ordres militaires étrangers, il quittera l'armée en 1918 en tant que chef d'escadron avec six citations dont deux à l'ordre de l'armée) ; Edmond de CAMAS (victime des gaz asphyxiants, il repart au front et obtient deux citations, la croix de guerre et la croix d'officier de la légion d'honneur) ; Marie BERTIER DE SAUVIGNY (il sert aux Dardanelles puis sur le front français et obtient cinq citations ainsi que plusieurs décorations étrangères) ; Jean PLICHON (reprend du service à 51 ans, et gagne la croix de chevalier de la légion d'honneur, la croix de guerre et le grade de lieutenant-colonel) ; Emile TAUFFLIEB (commande le 37ème corps d'armée au chemin des dames) ;


Amaury de LAGRANGE
(il participe à la bataille de la Marne avant de rejoindre l'aviation où sa brillante conduite lui vaut deux citations à l'ordre de l'armée et le grade de capitaine) ; Hervé de KÉRANFLEC'H-Kernezné (à 53 ans, le commandant en retraite reprend du service à l'état-major de la XIème région de Nantes ; la guerre lui prendra ses deux fils, tous deux âgés de vingt ans) ; Edgar KERGARIOU (croix de guerre 1914-1918 et croix de chevalier de la légion d'honneur) ; Georges GRANDMAISON ( chef d'escadron, il est fait chevalier de la légion d'honneur et croix de guerre en 1916 avec une citation à l'ordre du corps d'armée) ; Joseph BOURGEOIS (général de brigade puis de division, il conserve ces fonctions tout en devenant adjoint au sous-secrétaire d'Etat à la guerre à partir de 1915) ; Louis de BLOIS (se bat sur l'Yser avec les fusiliers-marins ; réformé en 1919 pour blessures de guerre, il est successivement décoré de la légion d'honneur et de la croix de guerre française et belge).

Les officiers supérieurs devenus sénateurs

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