CHAPITRE II -
LA SITUATION DE L'ENTREPRISE
Le
résultat de l'exercice 2001 s'est soldé pour la RATP par un
excédent de 22,1 millions d'euros supérieur à celui
constaté en 2000 (21,8 millions d'euros).
Globalement, l'entreprise a pu financer le coût de la réduction du
temps de travail par la poursuite de la croissance des recettes.
Pour 2002, les recettes ont été estimées à
2,89 milliards d'euros en progression de + 3,6 % par rapport
à 2001 :
- les recettes totales du trafic devraient progresser de 6 %, dont
+ 4 % en volume et 2 % de prix estimé ;
- les autres recettes, soit 271,3 M€ devraient augmenter de
+7,3 %, sous l'effet notamment de l'évolution des recettes de
publicité.
Les dépenses de fonctionnement sont estimées à
2,42 milliards d'euros, soit + 3,7 % par rapport à 2001.
Au total, le résultat prévu (total des recettes - total des
dépenses) s'établirait à + 36,2 M€.
Le programme
d'investissement
2002 devrait s'élever à 664
M€ dont 84 M€ pour les opérations du contrat de plan.
Compte tenu du programme d'investissements et des ressources correspondantes
(subventions, capacité d'autofinancement), le besoin de financement
lié directement à ce programme s'élèverait à
44 M€.
L'endettement net devrait s'établir à près de
4,043 milliards d'euros à la fin de l'année 2002.
En 2003, l'offre de service pourrait progresser de + 1,5 % par
rapport à 2002 sur la base des renforcements envisagés sur les 3
réseaux métro, RER et bus pour répondre à la forte
hausse du trafic.
Le résultat financier pourrait s'établir à + 30 M€.
Le programme d'investissement 2003
s'inscrit dans le double cadre de la
contractualisation STIF/RATP et du contrat de plan Etat-région.
Il s'élèverait à 703 M€ dont 112 M€ pour les
opérations du contrat de plan dont les principales dépenses
concernent :
- la poursuite des travaux de prolongement de Météor
à Saint-Lazare,
- les travaux de Météor à Olympiades,
- les travaux de prolongement du tramway T1 à Noisy-le-Sec,
- le lancement de quelques opérations du 12°Plan.
Le besoin de financement lié aux investissements s'établirait
à 44 M€.
Sur cette base, l'endettement net devrait avoisiner 4,09 milliards d'euros
à la fin de l'année 2003.
L'évolution de
la part des différents contributeurs dans
le financement des coûts d'exploitation de la RATP
, entre 1997 et
2001, apparaît dans le tableau ci-dessous :
(M€) |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
|||||
RATP |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- usagers |
1 348 |
44 % |
1439 |
46 % |
1503 |
46 % |
1517 |
45 % |
1 572 |
46 % |
- Etat |
736 |
24 % |
696 |
22 % |
715 |
22 % |
514 |
15 % |
|
|
- collectivités locales |
315 |
10 % |
298 |
9 % |
306 |
9 % |
220 |
7 % |
|
|
- STIF |
654 |
21 % |
715 |
23 % |
738 |
23 % |
1112 |
33 % |
1 839 |
54 % |
Total |
3 053 |
100 % |
3 148 |
100 % |
3 263 |
100 % |
3363 |
100 % |
3 411 |
100 % |
Pour 2002, les prévisions sont les suivantes :
(M€) |
Estimation 2002 |
|
RATP |
|
|
- usagers |
1 628 |
47 % |
- STIF |
1 867 |
53 % |
Total |
3 495 |
100 % |
Les
financements de l'Etat ont décliné pour atteindre
575 millions d'euros en 2002. Cette baisse (33 % en trois ans)
s'explique notamment par l'entrée de la région Ile-de-France au
STIF en 2001, ce qui a entraîné une réduction de la part de
l'Etat dans l'ensemble des contributions publiques (de 70 % à
51,4 %).
On sait que depuis la mise en oeuvre de la contractualisation entre le STIF
et les transporteurs publics, le 31 juillet 2000, les subventions
auparavant versées directement par les départements et par l'Etat
aux entreprises transitent désormais par le STIF
.
SUBVENTIONS PUBLIQUES AU STIF
(M€) |
2001 |
Estimations 2002 |
||
|
Montant |
% |
Montant |
% |
Etat |
754,71 |
66,9 %* |
575,00 |
51,4 % |
Région |
34,97 |
3,1 %* |
208,10 |
18,6 % |
Départements |
338,44 |
30,0 % |
335,60 |
30,0 % |
Total |
1 128,12 |
100 % |
1 118,70 |
100 % |
En 2002,
les participations de l'Etat et de la région devraient s'établir
à respectivement 51,4 % et 18,6 % du total des contributions
publiques.
Sur 2001 et 2002, les subventions et prêts d'
équipement
accordés par la région Ile-de-France à la RATP se sont
établis à 99,7 millions d'euros dont 89,9 au titre du
contrat de plan et 9,8 hors contrat de plan.