3. L'enseignement maritime et la formation professionnelle

Les moyens consacrés à l'enseignement maritime augmentent de 5,5 % en crédits de paiement, de 30,8 à 32,5 millions d'euros.

Les crédits consacrés à l'enseignement secondaire doublent, passant de 0,66 à 1,32 million d'euros. Cette forte augmentation correspond, comme en 2004, à la prise en compte des conséquences de la dissolution, le 15 juin 2004, de l'association pour la gérance des écoles maritimes et aquacoles, qui gérait autrefois les personnes des lycées professionnels maritimes. L'intégration des personnels s'est achevée le 1 er septembre 2004 . On relèvera que cette réforme, aujourd'hui en voie d'aboutissement, ne s'est pas faite sans difficulté, l'intégration des personnels sous statut public ayant notamment conduit à une réduction du nombre d'heures effectuées et donc à la nécessité d'embaucher des vacataires.

Par ailleurs, aux termes de la loi du 4 août 2004, les 130 personnels techniciens, ouvriers, de services en poste dans les douze lycées professionnels maritimes doivent être transférés aux régions. Ce transfert s'effectuera, d'après les informations du secrétariat d'Etat à la mer, dans les mêmes conditions que les personnels de l'éducation nationale.

Les crédits destinés aux bourses des élèves augmentent de 921.000 à 1,134 million d'euros pour l'enseignement secondaire.

Afin de pallier au manque constaté d'attractivité de la filière maritime, la direction des affaires maritimes et des gens de mer a constitué un groupe de travail afin d'étudier les différentes dispositions à mettre en oeuvre pour garantir un enseignement maritime de qualité. A titre d'exemple la création de bacs professionnels est à l'étude, et devrait se traduire par l'ouverture des premières classes à la rentrée 2005.

S'agissant de l'enseignement supérieur, les écoles nationales de la marine marchande (ENMM) situées au Havre, Saint-Malo, Nantes et Marseille, rebaptisées écoles de la marine marchande, sont transférées aux régions , qui en assurent le financement du fonctionnement et de l'investissement, l'Etat conservant ses compétences en matière pédagogique et pour la délivrance des titres. Les investissements devraient être inscrits dans un schéma régional de formation.

Les dotations relatives aux écoles de la marine marchande sont stables en fonctionnement, à hauteur de 1,7 million d'euros, et diminuent légèrement en investissement, de 0,68 à 0,66 million d'euros. Votre rapporteur pour avis souligne que la modernisation de ces écoles, notamment leur ouverture aux étudiants étrangers, est aujourd'hui indispensable. Il convient notamment d'accentuer leur spécialisation, à l'instar de l'école de Nantes, spécialisée dans la formation continue.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page