III. L'ACTION LANGUE ET CULTURE FRANÇAISES, DIVERSITÉ LINGUISTIQUE ET CULTURELLE : LES DIFFICULTÉS DE L'AEFE

A. SON OBJET

Il s'agit tout particulièrement de favoriser la mise en place du plan d'action interministérielle pour l'influence française au niveau de l'Union européenne.


La promotion de la langue française dans les pays hors APD .

Elle doit permettre de mieux orienter nos offres dans un contexte qui est quasiment devenu un marché concurrentiel de proposer l'enseignement du français de spécialité, et de mettre en oeuvre le « plan pluriannuel pour le français à la conquête des nouveaux publics » lancé en 2004 ainsi que des programmes régionaux de coopération sectorielle (par exemple le plan de renforcement du plurilinguisme dans l'Union européen, mené avec l'Agence intergouvernemental de la francophonie). Il faut noter que la promotion de la langue française est essentielle afin de toucher aujourd'hui les élites des nouveaux Etats membres de l'Union qui feront demain partie de la fonction publique communautaire.

Ces encouragements à étudier le français passent par l'enseignement de notre langue dans les pays de l'Union et sa diffusion grâce à des supports multimedia.


• La promotion de la création artistique française.

Elle concerne de multiples disciplines (la littérature, les sciences humaines, les arts visuels et les arts de la scène), est un facteur de diversité culturelle et permet de valoriser nos industries culturelles et audiovisuelles.

Les opérateurs les plus impliquées sont l'AFAA, l'ADPF, le Bureau international de l'Edition française et Unifrance.

L'action n° 02 va nécessairement de pair avec l'action n° 01 car le ministre des affaires étrangères s'appuie sur le réseau des pays hors APD qui compte 69 centres et instituts culturels et 73 alliances françaises bénéficiant d'une subvention. Cela pose toutefois un problème de cohérence budgétaire puisque, par exemple, les crédits de fonctionnement liés à l'animation du réseau culturel relèvent de l'action « Langue et culture française » et non de l'action « Animation du réseau ».

Ces centres et alliances, outre les activités détaillées ci-dessus, ont également pour rôle la promotion de l'enseignement supérieur français et l'orientation des étudiants souhaitant effectuer des études dans notre pays. Les indicateurs les plus pertinents pour cette action sont sans doute les n° 1, 2, 3 et 4 de l'objectif 1, qui ont pour objet d'évaluer la constitution de filières d'enseignement secondaire et supérieur, ainsi que l'attractivité des cours de langues dispensés dans nos établissements culturels et l'intérêt professionnel que présentent les inscriptions (payantes) aux sessions d'examens permettant l'obtention de diplômes et certifications.

Pour l'année 2004 :

- le nombre d'élèves inscrits dans les 403 sections scolaires bilingues était de 51 786 ;

- le nombre d'étudiants inscrits dans les 58 filières universitaires bilingues était de 6 209.

D'une part, on peut regretter que le calcul des prévisions 2005, 2006 et des cibles ne puisse « être réalisé qu'après validation par l'administration centrale des choix effectués par les postes dans le cadre de leur programmation » car la visibilité des parlementaires est assez réduite.

D'autre part, il faut noter que les indications fournies concernent plus le volume que la qualité puisqu'elles prennent en compte les élèves ou étudiants inscrits et non ceux qui ont obtenu un résultat positif en fin d'année.

Toujours pour 2004, les réalisations en terme d'inscriptions dans les établissements culturels s'élevaient à 68 000 et le nombre de candidats et certifications de Français étaient de 244 125. Les chiffres pour 2005 et 2006 ne sont pas disponibles.

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