2. Un taux d'effort à stabiliser

a) Le taux d'effort en hausse permanente

Malgré le resserrement des critères d'attribution, le taux d'effort des ménages est en constante augmentation depuis 2001.

Evolution du taux d'effort d'une personne seule
bénéficiant de l'APL location et d'un revenu mensuel équivalent au Smic

(en euros)

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Loyer

203,67

205,81

210,68

218,26

223,72

230,43

241,51

247,44

Charges estim.

69,82

70,58

71,65

72,87

74,04

75,45

76,73

78,20

Montant d'APL

55,95

56,1

51,99

51,87

49,02

45,91

47,81

42,16

Taux d'effort

26,3 %

25,8 %

25,9 %

26,2 %

26,9 %

27,6 %

28,2 %

28,8%

Source : DGUHC

Evolution du taux d'effort d'un couple monoactif avec deux enfants
bénéficiant de l'APL et d'un revenu mensuel équivalent à 2 Smic

(en euros)

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Loyer

314,96

318,16

325,78

337,51

345,95

356,33

373,47

382,58

Charges estim.

97,72

98,79

100,31

102,02

103,65

105,62

107,42

109,24

Montant d'APL

39,33

39,03

36,13

32,77

29,05

24,97

26,64

0,00

Taux d'effort

22,5 %

22,1 %

21,9 %

22,3 %

22,8 %

23,2 %

23,7 %

25,0 %

Source : DGUHC

Evolution du taux d'effort d'un couple monoactif avec trois enfants
bénéficiant de l'APL et d'un revenu mensuel équivalent à 2,5 Smic

(en euros)

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Loyer

349,87

353,53

362,07

375,10

384,48

396,02

415,07

425,20

Charges estim.

112,35

113,42

115,10

117,06

118,93

121,19

123,25

125,35

Montant d'APL

26,53

25,31

22,26

18,08

0,00

0,00

0,00

0,00

Taux d'effort

21,0 %

20,7 %

20,4 %

20,8 %

21,8 %

21,9 %

22,5 %

22,4 %

Source : DGUHC

En effet, les prestations ont été faiblement revalorisées ces dernières années. Leur évolution n'a pas suivi celle, beaucoup plus rapide, des loyers. Certes, les divers paramètres pris en compte pour le calcul des aides au logement étaient bien revalorisés annuellement, mais cette revalorisation ne devait que « tenir compte » de l'évolution des prix pour les ressources et de l'indice du coût de la construction (ICC) pour les loyers plafonds. De fait, le montant et, dans une large mesure, le calendrier des revalorisations, étaient discrétionnaires. Dans la pratique, on constatait une érosion de la valeur des paramètres du barème au regard des charges réelles de logement supportées par les allocataires. Cette situation vient heureusement d'être corrigée.

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