2. Les écoles de la deuxième chance et l'Epide

Les écoles de la deuxième chance et l'établissement public d'insertion de la défense (Epide) poursuivent le même objectif : aider des jeunes en difficulté et sans qualification à prendre un nouveau départ.

La première école de la deuxième chance a été créée à Marseille en 1997. Ce dispositif a, depuis, rencontré un succès indéniable, puisqu'il existe aujourd'hui 63 établissements de ce type, répartis dans 33 départements.

L'Etat prend en charge un tiers des frais de fonctionnement de ces écoles, le solde étant assumé par les régions, le fonds social européen (FSE) et par les recettes de la taxe d'apprentissage. En 2011, la capacité d'accueil des écoles va être portée à 12 000 places et la dotation de l'Etat atteindra 24 millions d'euros, alors qu'elle était de seulement 17 millions en 2010, financée par la mission « Plan de relance de l'économie ».

L' Epide gère une vingtaine de centres en France, ayant une capacité d'accueil de 2 430 jeunes, qui reçoivent une formation civique et comportementale. Son budget de 85 millions d'euros est abondé pour partie par des crédits de la mission. Le montant de la dotation prévue en 2011 s'élève à 48,33 millions d'euros, soit un montant voisin de celui voté en 2010 (50 millions).

La Cour des comptes a souligné, en 2009, les coûts de fonctionnement élevés de l'établissement, qui a engagé une politique de maîtrise de ses dépenses qu'il conviendra d'évaluer le moment venu.

3. L'emploi des seniors

Pour inciter les entreprises à recruter des seniors, l'Etat vient de mettre en place une nouvelle aide à l'embauche. Il a en revanche refusé de céder à la solution de facilité des mesures d'âge.

a) Une nouvelle aide à l'embauche

L'article 103 de la loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites a institué une aide à l'embauche au profit des employeurs qui recrutent en CDI ou en CDD d'au moins six mois un demandeur d'emploi âgé de plus de cinquante-cinq ans. Cette aide, à la charge de l'Etat, compense intégralement les charges patronales pour un salaire au niveau du Smic puis est dégressive jusqu'à 1,6 Smic.

Cette mesure destinée à favoriser l'embauche des seniors trouve sa traduction budgétaire dans le projet de loi de finances : une dotation de 50 millions d'euros est prévue, qui devrait permettre de verser une aide d'un montant moyen de 130 euros pour 37 563 salariés en moyenne chaque mois.

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