B. LES FINANCEMENTS COMPLÉMENTAIRES DU PLAN DE RELANCE

Le programme 364 « Cohésion » complète les moyens du programme 231 de la Mires consacrés à la vie étudiante par deux mesures que le rapporteur pour avis juge très favorables .

1. Le renforcement de la garantie prêts étudiants

L'action 02 « Jeunes » prévoit que la dotation annuelle du fonds de garantie sera multipliée par cinq , passant de 4 millions d'euros - montant figurant au programme 231 - à 20 millions d'euros en 2021 . Cette majoration permettra d'augmenter sensiblement la capacité d'engagement de l'État pour les prêts mis en place par les banques partenaires 2 ( * ) - de 135 millions d'euros en 2020 à 675 millions d'euros - et, ce faisant, le nombre de bénéficiaires potentiels - de 12 000 en 2020 à 60 000 en 2021.

2. Le soutien au dispositif des « cordées de la réussite »

L'action 02 « Jeunes » comprend également, sur le périmètre du ministère de l'enseignement supérieur, deux millions d'euros supplémentaires - un million au titre de 2021 et un million au titre de 2022 - en faveur du dispositif des « cordées de la réussite » 3 ( * ) , co-financé par le ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports.

Ce soutien financier vise à atteindre 200 000 élèves bénéficiaires, contre 90 000 actuellement, et à ouvrir davantage le dispositif aux lycées professionnels ainsi qu'aux élèves de zone rurale et isolée.

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Dans ces conditions, votre rapporteur pour avis formule un avis favorable à l'adoption des crédits dédiés à l'enseignement supérieur au sein de la Mires.


* 2 Le prêt étudiant garanti par l'État est un prêt créé pour aider les jeunes de moins de 28 ans à financer leurs études. Il est octroyé uniquement par les cinq banques partenaires de l'opération (Caisses d'épargne, Banque Populaire, Crédit mutuel, Crédit industriel et commercial, Société générale). D'un montant maximal de 15 000 euros, ce prêt d'une durée minimale de deux ans et ouvert à l'ensemble des étudiants sans conditions de ressources et sans caution parentale ou d'un tiers. Le remboursement peut être différé à la fin des études. Le risque de défaillance est garanti par l'État à hauteur de 70 %.

* 3 Une « cordée de la réussite » repose sur le partenariat entre une « tête de cordée » qui peut être un établissement d'enseignement supérieur (grande école, université, IUT) ou un lycée avec classe préparatoire aux grandes écoles, et des établissements dits « encordés » (collèges, lycées). Prioritairement destinés aux élèves scolarisés en zone d'éducation prioritaire, en quartier prioritaire politique de la ville (QPV), en zone rurale et isolée, les cordées ont pour objectif de lutter contre l'autocensure liée aux déterminismes sociaux et de susciter l'ambition scolaire.

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