B. LE FONDS DE GESTION DE L'ESPACE RURAL (FGER)

Le FGER contribue au financement de tout projet d'intérêt collectif concourant à l'entretien ou à la réhabilitation de l'espace rural, en priorité ceux auxquels les agriculteurs ou leurs groupements sont parties prenantes (article L.112-16 du code rural).

Le fonds de gestion de l'espace rural, créé en 1995 par la loi d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire, a pour objet de soutenir les actions concourant à l'entretien et à la réhabilitation d'espaces en voie d'abandon, d'éléments naturels du paysage et d'espaces ou l'insuffisance d'entretien est de nature à aggraver les risques naturels.

Comme l'année dernière, le Gouvernement n'envisage pas de doter le FGER en l'an 2000 estimant que les actions financées antérieurement par le FGER pourront être reprises par le fonds de financement des contrats territoriaux d'exploitation créé par la loi d'orientation agricole, par le fonds de gestion des milieux naturels créé par la loi d'orientation pour l'aménagement et le développement durable du territoire et par le produit de la taxe départementale des espaces naturels sensibles.

Il annonce néanmoins son intention de vérifier que l'ensemble des actions de développement conduites grâce au soutien du FGER sera repris dans le cadre des autres dispositifs.

C. LE FONDS D'INVESTISSEMENT DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DES VOIES NAVIGABLES (FITTVN)

Le fonds d'investissement des transports terrestres et des voies navigables (FITTVN), mis en place par l'article 47 de la loi de finances du 29 décembre 1994, est alimenté par deux taxes, l'une due par les exploitants d'ouvrages hydroélectriques concédés sur les voies navigables, l'autre par les sociétés concessionnaires d'autoroutes.

Il permet de financer des investissements particulièrement significatifs en termes d'aménagement du territoire dans le domaine routier, dans celui des voies navigables ainsi que dans le domaine du transport ferroviaire et du transport combiné.

Le projet de loi de finances pour 1999 a proposé, dans le contexte né de l'abandon du projet de canal Rhin-Rhône, de doubler la taxe sur les titulaires d'ouvrages hydroélectriques. En 2000, les ressources totales du fonds s'élèveront ainsi à 4,34 milliards de francs, soit une hausse globale de 405 millions de francs par rapport à 1999 (1.680 millions de francs au lieu de 1.710 millions de francs pour la taxe sur les titulaires d'ouvrages hydroélectriques, 2.655 millions de francs au lieu de 2.210 pour la taxe sur les concessionnaires d'autoroutes.)

Les dépenses seront ainsi ventilées :

- 1.527 millions de francs pour les routes permettant notamment la poursuite du désenclavement du massif central ;

- 500 millions de francs consacrés aux voies navigables ; seront ainsi financés l'amélioration et la modernisation du réseau existant ainsi que la poursuite des études de mise à grand gabarit des canaux Seine-Nord ;

- 2.308 millions de francs en faveur du transport ferroviaire et du transport combiné permettent notamment un soutien plus soutenu au transport combiné, aux liaisons à grande vitesse, aux liaisons régionales, à la modernisation du matériel roulant et à l'amélioration du réseau existant (passages à niveau etc...)

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page