D. PROJECTION ET MOBILITÉ : LE DÉFICIT NE SERA COMBLÉ QU'À MOYEN TERME

Les engagements dans les Balkans puis les opérations d'Afghanistan ont confirmé le rôle clef de la capacité de projection immédiate , que ce soit par voie aérienne ou maritime, ainsi que du transport aéromobile de théâtre .

Malheureusement, la France accuse dans ces domaines des faiblesses bien identifiées qui iront en s'accentuant dans les années à venir , notamment pour le transport aérien.

Le constat est connu, mais il est utile de le rappeler.

Le rapport au Parlement sur l'exécution de la loi de programmation militaire 1997-2002 estime que « l'arrivée tardive de l'A-400 M ne permettra pas d'enrayer la chute de notre capacité de projection aérienne . Celle-ci ne satisfait actuellement que 40% du contrat opérationnel 12( * ) alors même que la flotte de Transall est confrontée à une dégradation de sa disponibilité liée à son vieillissement ».

Le rapport ajoute que « la capacité de transport maritime stratégique , qui s'appuie essentiellement sur des moyens amphibies, ne couvre que 15 à 20% du besoin 13( * ) », ce qui suppose en cas d'opération l'affrètement de navires civils ou de la réquisition de navires marchands battant pavillon français

Enfin, il souligne « le vieillissement accéléré du parc d'hélicoptères Puma », provoquant une « diminution de sa disponibilité et une dégradation des capacités de transport aéromobile de théâtre qui ne pourront pas être redressées avant une dizaine d'années en raison de l'arrivée tardive des premiers NH 90 destinés à l'armée de terre ».

Il est clair que la correction de ces lacunes très importantes exigerait des ressources sans commune mesure avec l'enveloppe financière, pourtant réévaluée, prévue par le présent projet de loi de programmation.

Ce dernier prévoit les financements nécessaires à la poursuite des programmes A 400 M et NH 90, ainsi qu'à la rénovation du parc d'hélicoptères Cougar et d'une partie du parc Puma.

Il renforce les capacités initialement prévues par le modèle d'armée 2015 en permettant l'acquisition de deux Casa 235 supplémentaires et de deux avions de transport à très long rayon d'action ayant une vocation multirôles en vue de leur usage comme ravitailleurs, ainsi qu'en prévoyant la mise en service de deux bâtiments de projection et de commandement.

Les ressources prévues pour le système de forces « projection-mobilité » durant la période 2003-2008 sont les suivantes:

( en millions d'euros 2003)

 

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Total

AP

151

313

96

67

879

124

1 630

CP

250

440

429

397

387

543

2 445

Ces inflexions sont positives, mais leur impact limité imposera des solutions palliatives pour satisfaire le besoin opérationnel.

Les capacités américaines et britanniques de projection et de mobilité

. Etats-Unis

Pour le transport stratégique aérien, les Etats-Unis disposent de 888 avions de transport (10 fois plus que la France) et 563 ravitailleurs en vol (14 en France).

Dans le domaine amphibie, le rapport des capacités est de 1 à 20 en faveur des Etats-Unis, notamment grâce à une force maritime prépositionnée ( Maritime Prepositioning Force ) s'appuyant sur des bâtiments civils et militarisés employés en permanence et acquis par des formules de leasing . Cette force est répartie en deux à trois squadrons , chacun d'entre eux ayant la capacité de soutenir et d'armer une brigade de Marines (13 500 hommes avec leurs véhicules, 110 avions de combat et 120 hélicoptères).

La capacité américaine de transport tactique par hélicoptères est environ dix fois supérieure à la capacité française. Les Etats-Unis possèdent plus de 600 hélicoptères lourds, la France ne disposant pas de ce type d'appareil.

. Royaume-Uni

Les capacités de projection par voie aérienne et de ravitaillement en vol du Royaume Uni sont supérieures à celles de la France et le resteront jusqu'en 2015. Sa capacité de projection autonome de forces de réaction immédiate par voie maritime est deux fois supérieure à la capacité française. De plus, le Royaume Uni va accéder à très court terme à une capacité autonome de transport stratégique maritime en se dotant de 6 navires rouliers ( Roll on - Roll off ) par le mode de financement original PFI ( Private Financed Initiative ). La possession d'hélicoptères lourds donne également à ce pays un avantage significatif pour le transport aéromobile de théâtre.

PROJECTION ET MOBILITÉ - PRINCIPAUX PROGRAMMES

Programmes

Mission

Coût global
(millions d'euros)

Coût unitaire
(M€)

CP 2003 -2008

Commandes et livraisons

Industriel

Coopération

50 avions de transport
A-400 M

Acheminement ou parachutage (à l'exception des chars lourds)

6.455

109,5

1.451

Commande globale de 50 appareils en 2001 ;
3 premières livraisons en 2009 (prévisions)

Airbus Military Compagny

Allemagne, Belgique, Espagne, France, Royaume-Uni, Turquie

2 bâtiments de projection et de commandement

Opérations amphibies ou aéromobiles ; accueil d'un PC interarmées multinational

614

278

233,3

Admission au service actif du BPC n°1 fin 2005 et du BPC n°2 fin 2006

DCN (maître d'oeuvre principal)

 

160 hélicoptères NH 90

Transport tactique tout temps (armée de terre) ; lutte anti-navires et anti-sous-marine, soutien (Marine)

5 939

19,1 (TTH)
30,9 (NFH combat)
25,9 (NFH soutien)

838,2

27 Appareils NFH (Marine) commandés en 2000 avec 7 livraisons de 2005 à 2008
34 appareils TTH (armée de terre) commandés en 2007 avec 1ères livraison en 2011 ;

Eurocopter

Allemagne, France, Italie, Pays-Bas, Portugal..

Rénovation de 45 hélicoptères Puma et de 24 Cougar

Hélicoptères de transport

322

4,6

213,3

41 rénovations Puma et 24 Cougar commandées de 2004 à 2008
27 Puma et 15 Cougar rénovés de 2006 à 2008

Eurocopter

 

1. La capacité immédiate de projection aérienne : la longue attente de l'A-400M imposera des mesures palliatives

Dès 1984, l'armée de l'air a formulé le besoin d'un avion de transport moderne , qui conserverait les bonnes capacités tactiques du Transall, mais dont les capacités logistiques permettraient de projeter les nouveaux matériels lourds et volumineux que la flotte existante ne pouvait prendre en charge.

Avec la France, sept autres pays (Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Portugal, Royaume-Uni et Turquie), réunis par un besoin opérationnel identique, ont conduit un projet commun d'avion de transport futur et ont choisi en juillet 2000 l' avion A 400 M développé par Airbus Military Company 14( * ) .

L'A 400 M pourra acheminer et parachuter la plupart des matériels en service, hormis les chars lourds. Il pourra transporter 32 tonnes sur un rayon de 3 700 km, ou 25 tonnes sur 5 500 km.

La France, confrontée au vieillissement de son parc d'avions de transport, dont l'âge moyen est de 22 ans, avait prévu de commander 50 avions A 400 M pour faire face à l'inévitable retrait des 46 Transall les plus anciens, qui s'échelonnera de 2005 à 2009.

Ce calendrier a été totalement remis en cause par les péripéties politiques et financières qui ont affecté le programme, du fait des hésitations de l'Allemagne, premier client potentiel de l'appareil, avec 73 commandes initialement prévues, le Portugal puis l'Italie s'étant parallèlement retirés du projet.

Votre rapporteur ne reviendra pas sur les éléments d'un débat qui a tenu en haleine, des mois durant, une grande partie des responsables politiques et des industriels de défense européens. Comme on le sait, les incertitudes sont désormais levées par l' engagement public du ministre allemand de la Défense , le 4 décembre 2002, de porter les commandes de son pays à 60 exemplaires (contre 73 prévus initialement). Cette baisse de 13 unités reste compatible avec l'équilibre financier du programme et ne le remet donc pas substantiellement en cause. Il devra cependant, avant d'être formellement lancé, être approuvé définitivement par le Bundestag, probablement au mois de mars 2003.

Dans l'hypothèse d'un lancement du programme dans les toutes prochaines semaines, la livraison des trois premiers appareils interviendrait pour la France au mieux fin 2008 et plus vraisemblablement en 2009 .

Les sommes affectées au programme A-400 M par le projet de loi de programmation s'établissent comme suit :

en millions d'euros 2003)

 

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Total 03-08

AP*

 
 
 
 
 
 

0

CP

60

161

226

269

309

426

1 451

*6 662 millions d'euros ont été inscrits en autorisations de programme par les lois de finances rectificatives pour 2000 et 2001.

L'échéancier de livraison désormais prévu entraînera une situation critique dès 2005 , date de retrait des premiers Transall et jusqu'en 2012 , date à laquelle les premières livraisons d'A-400 M permettront d'accroître le nombre d'appareils de la flotte de transport.

En 2015, la France sera en mesure de satisfaire 80% de son objectif capacitaire, qu'elle ne réalise aujourd'hui qu'à 40%. Mais entre temps, elle aura subi une nouvelle dégradation, évaluée à un cinquième par rapport au niveau actuel. Aussi, les limitations rencontrées lors des opérations d'Afghanistan, qui ont imposé l'affrètement d'appareils Antonov 124, iront en s'accentuant.

Quelles sont les solutions envisagées pour remédier à ce déficit capacitaire ?

Le premier axe d'effort vise à optimiser le parc d'appareils en service , en recherchant une meilleure disponibilité des appareils , à travers l'action de la SIMMAD et le redressement des crédits de maintien en condition opérationnelle, et en préservant au mieux le potentiel des Transall , l'objectif étant de ralentir la déflation du parc.

Le projet de loi de programmation prévoit par ailleurs l' acquisition de deux autres Casa CN 235, qui seront livrés en 2005 et 2006 et complèteront les 20 exemplaires déjà en service.

Troisièmement, le recours aux capacités de nos partenaires européens sera accentué en s'appuyant sur la cellule de coordination du transport aérien européen d'Eindhoven, déclarée opérationnelle en juin 2002.

Enfin, l' affrètement d'avions commerciaux, déjà couramment utilisé, pour nos diverses opérations de projection, pourra toujours intervenir en complément des moyens militaires, lorsque les délais et les conditions de risque le permettent.

La location d'avions gros porteurs (Antonov voire C 17) pourrait éventuellement compléter ce dispositif.

2. La nécessaire modernisation des moyens de transport à long rayon d'action

La flotte logistique « moyen et long courriers » de l'armée de l'air est actuellement composée de 3 A310 et de 2 DC8-72. Ceux-ci sont destinés à couvrir les besoins de transport des armées, notamment ceux induits par l'acheminement des forces de souveraineté et d'interventions lointaines.

Les deux DC 8-72 sont considérés comme peu fiables et coûteux en maintenance, du fait de leur obsolescence. Leur remplacement par deux appareils à très long rayon d'action , qui pourraient ultérieurement être transformés en avions multirôles de transport et de ravitaillement en vol (multirôle transport tanker-MRTT), prévue par le projet de loi de programmation, est envisagée dès 2004. Sur ce point, le choix du type d'appareil n'est pas encore fait.

En effet, la guerre du Golfe, le conflit en Bosnie et la campagne aérienne du Kosovo ont mis en évidence le déficit français de capacité de ravitaillement en vol . A l'échelle de l'Europe, ce déficit est encore plus important, puisque l'engagement d'un dispositif européen d'avions de combat nécessiterait entre 70 à 80 ravitailleurs 15( * ) que l'Union européenne est loin de compter. La capacité nationale actuelle de ravitaillement en vol est fondée sur un parc utile de 11 C135 (ravitaillement et fret) et de 3 KC 135 (ravitaillement seul ; acquis en 1997, ils devraient être pleinement interopérables avec les alliés à l'issue de leur rénovation qui interviendra au-delà de la période de programmation). Ce parc lui-même, qui n'est pas cohérent avec le modèle d'armée 2015 (20 avions dont 6 MRTT), s'avère lui-même sous-dimensionné si on applique le ratio désormais admis d'un ravitailleur pour 4 à 5 avions de combat déployés. Enfin, la flotte de ravitaillement en vol doit être capable de participer à la mise en oeuvre de la composante aéroportée de la dissuasion.

L'inclusion prochaine, dans notre parc aérien, d'avions multirôles, à l'image de ceux dont disposent déjà les britanniques, constitue une innovation très utile . C'est d'ailleurs avec ce type d'appareils polyvalents qu'il est prévu, au delà de 2008, de compléter notre flotte de ravitailleurs.

3. La modernisation de la capacité de projection maritime

La capacité de transport maritime, qui vise l'objectif de projection d'un groupement interarmes de type blindé léger de 1400 hommes, repose actuellement sur quatre transports de chalands de débarquement (TCD), dont les deux plus récents ont été admis au service actif ces dernières années, mais dont les deux plus anciens (l'Orage et l'Ouragan) datent des années 1960 et devront prochainement être retirés du service.

Ils seront remplacés par deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), le Mistral et le Tonnerre , dont la livraison est prévue en 2005 et 2006 .

Ce programme vise à donner une capacité de projection de forces par voie aérienne ou maritime dans le cadre d'opérations amphibies, de missions de temps de crise, d'opérations aéromobiles ou de transport opérationnel. Les BPC auront également pour mission de second rang le soutien en matière de santé d'une opération à terre.

Le BPC, d'un déplacement d'environ 21 000 t à pleine charge, peut transporter et mettre en oeuvre des moyens nautiques (engins de débarquement amphibie), des hélicoptères de la classe 12 tonnes, des véhicules (chars, véhicules de combat,...) et accueillir des combattants (troupes de combat, état-major des PC).

Ce programme, auquel 233 millions d'euros seront affectés d'ici 2008, permettra à la France de disposer de bâtiments capables de participer à des opérations amphibies et aéromobiles, de façon autonome ou dans un cadre multinational.

Ces capacités d'accueil de PC interarmées multinational de niveau opératif 16( * ) embarqué conforteront la capacité de la France à assumer les responsabilités de nation cadre. Le groupe amphibie constitué autour de ces bâtiments sera capable de transporter et de mettre à terre un groupement blindé léger (1400 hommes et leurs véhicules), par hélicoptères ou par la batellerie amphibie du BPC.

DCN dispose de la maîtrise d'ensemble de ce programme, les chantiers de l'Atlantique (Alstom) intervenant comme sous-traitant principal de la plate-forme navale.

4. Une situation critique en matière d'hélicoptères de transport

Durant les dernières décennies, les hélicoptères de transport ont vu leurs missions se multiplier : évacuation sanitaire, soutien logistique dans les opérations spéciales et le recueil du renseignement, transport tactique des unités d'infanterie.

Leur rôle est irremplaçable dans les opérations sur les théâtres extérieurs : environ 20% des Puma et Cougar de l'armée de terre sont en permanence déployés à l'extérieur du territoire national.

Ces engagements multiples dans les missions de présence ou de souveraineté, de crise ou encore de service public conduisent à une forte sollicitation des équipages, et à un sur-emploi des équipements, comme votre rapporteur l'avait souligné dans son rapport effectué à ce sujet 17( * ) , au printemps 2002.

Le parc d'hélicoptères de transport est actuellement de 144 appareils, dont 101 Puma et 21 Cougar. Le Puma, construit par Eurocopter, est entré en service à partir de 1969, et les livraisons en ont été échelonnées jusqu'en 1987. L'âge moyen du parc est de 21 ans.

Le Cougar est un hélicoptère bimoteur dérivé du Puma, construit également par Eurocopter ; ses 21 unités ont un âge moyen de 10 ans. Quatre autres Cougar sont affectés, dans la version « Horizon », aux missions de renseignement grâce à leur radar d'une portée de 150 km.

L'ensemble de ce parc accuse une faible disponibilité opérationnelle du fait de son âge élevé et de son fort taux d'utilisation ; elle se situait, en moyenne, à 60 % pour les deux types d'appareil en 2002.

Le renouvellement du parc d'hélicoptères de transport n'interviendra qu'en 2011 , date à laquelle le nouvel hélicoptère NH 90 sera livré à l'armée de terre . La commande de 34 appareils est prévue en 2007, 34 autres l'étant en 2010.

Rappelons que ce programme, conduit en coopération entre l'Allemagne, la France, l'Italie, les Pays-Bas et le Portugal, prévoit une version marine (NFH) , consacrée à la lutte anti-sous-marine et anti-navire à partir de frégates, au soutien et au transport à partir de bâtiments ainsi qu'à la surveillance et à la sauvegarde hauturière, dont les premiers exemplaires entreront en service en 2005, et une version terrestre (TTH) , permettant le transport tactique de 14 à 20 commandos ou d'un véhicule léger de combat en zone ennemie par tous les temps.

Votre rapporteur a souligné dans le rapport précité tous les inconvénients qui résultent de l'arrivée tardive du NH 90 dans l'armée de terre française , alors que la Bundeswehr en sera équipée 7 ans plus tôt, en 2004.

Certes, l'avancement des premières livraisons à 2007, qui ne présente pas d'obstacle sur le plan industriel, aurait représenté un coût difficilement supportable évalué entre 650 millions et un milliard d'euros pour 24 appareils.

Il est cependant regrettable que la recherche de solutions de financement innovantes n'aient pas été poussée plus à fond au cours de ces dernières années, alors que le lourd déficit capacitaire en matière d'aéromobilité était prévisible. Votre rapporteur avait évoqué la possibilité d'un préfinancement par des organismes bancaires ou encore la dissociation de l'achat des appareils et de celui des stocks de rechanges, l'industriel garantissant la fourniture de ces rechanges, en assurant la gestion et livrant à la demande les pièces nécessaires.

Ces possibilités n'ont guère été explorées et la rénovation partielle du parc existant a été retenue comme palliatif. L'armée de terre devra ainsi financer concurremment la remise à niveau d'appareils anciens et le développement d'un appareil moderne, sans éviter une chute de capacité.

L'actuel gouvernement n'a pu que confirmer cette orientation, compte tenu des échéances désormais très rapprochées du lancement de ce programme qui portera sur une rénovation à mi-vie de la totalité des 24 Cougar , qui devront être utilisables jusqu'en 2025, et la rénovation de 45 Puma . Cette opération sera dotée de 213 millions d'euros de 2004 à 2008, pour un coût global de 322 millions d'euros dont 111 pour le Cougar, et 211 pour le Puma.

Il faut souligner que les rénovations envisagées (changement complet de l'avionique pour les Puma, avec adjonction d'un système d'observation infrarouge, de contre-mesures électroniques renforcées, d'un détecteur d'alerte missile, et la pose de moteurs Makila en fonction sur les Cougar; modernisation globale de ces derniers) seront réalisées de façon groupée, pour réduire leurs coûts. Elles s'étaleront, de 2006 à 2010, pour ne pas trop peser sur la disponibilité opérationnelle des appareils.

En 2008, les 24 Cougar et 29 des 45 Puma auront été rénovés.

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