B. L'ABOUTISSEMENT D'UNE RÉFLEXION MENÉE DEPUIS PRÈS DE VINGT ANS

L'action de l'UNESCO en faveur de la préservation du patrimoine oral et immatériel remonte à près de vingt ans. La Bolivie a été la première à formuler une demande en ce sens, en 1973.

C'est ainsi qu'ont été successivement élaborées les actions suivantes :

- recommandation sur la sauvegarde de la culture traditionnelle et populaire ;

- réseau des trésors humains vivants ;

- collection de musiques traditionnelles, et guide pour leur collecte et celle des instruments qu'elles utilisent ;

- atlas des langues en péril dans le monde ;

- conférence intergouvernementale sur les politiques linguistiques en Afrique.

A ces initiatives s'est ajoutée, en 1997, la décision prise par la Conférence générale de créer une distinction internationale prenant la forme d'une « Proclamation par l'UNESCO des chefs d'oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité. » Trois proclamations ont déjà été effectuées en 2001, 2003 et 2005. 1 ( * )

Ces proclamations sont effectuées au terme d'une sélection par un jury qualifié, dont les membres sont nommés par le Directeur général, des dossiers présentés, soit par les gouvernements, soit des organisations intergouvernementales, soit par des organisations non gouvernementales qui entretiennent des relations formelles avec l'UNESCO.

L'inscription à la liste des chefs d'oeuvre entraîne une reconnaissance internationale ; les Etats distingués s'engagent, en contrepartie, à mettre en oeuvre les plans d'action de protection qu'ils ont joint aux dossiers de candidatures.

* 1 On trouvera les textes de ces proclamations en Annexe II

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