3. Les limites des modalités de la sélection

Par ailleurs, la préparation au concours , avec l'esprit de bachotage et de compétition exacerbée qui l'accompagne, n'épanouit pas , et c'est un euphémisme, les qualités humaines que nos concitoyens attendent des futurs professionnels de la santé.

De plus, les épreuves de sélection elles-mêmes font une place prépondérante aux matières scientifiques. Ceci explique la très faible proportion d'étudiants admis en deuxième année et qui sont titulaires d'un baccalauréat non scientifique (de l'ordre de 1 % pour les médecins et odontologistes et de 5 % pour les pharmaciens).

Or, les purs scientifiques ne font pas nécessairement les meilleurs praticiens et il est dommage que des jeunes ayant une réelle vocation ne puissent accéder à une profession médicale en raison d'un cursus et de qualités différentes. Ceci d'autant plus que l'évolution des métiers et des attentes des patients prônent pour une plus grande diversification des profils.

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