B. UN PREMIER BILAN ENCOURAGEANT

Le bilan de la première année du dispositif apparaît comme particulièrement prometteur. Ainsi, en 2008, 73.200 contribuables, soit 12,9 % des foyers redevables de l'ISF, ont bénéficié de la réduction de cet impôt au titre de la souscription au capital de PME.

Cette mesure a drainé plus d'1,1 milliard d'euros vers le financement des PME . D'après les données du ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, ces fonds se sont répartis de la façon suivante :

- 500 millions d'euros en investissements directs ;

- 130 millions d'euros dans les holdings ;

- 359 millions d'euros dans les FIP ;

- 167 millions d'euros dans les FCPI ;

- 7 millions d'euros dans les FCPR.

Source : ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi

La dépense fiscale liée à ce dispositif pour l'Etat s'est élevée, l'an dernier, à 660 millions d'euros, soit un montant légèrement plus important que les 620 millions d'euros prévus lors de l'examen de la loi TEPA. Le gain par foyer fiscal bénéficiaire a donc été de l'ordre de 9.000 euros en moyenne.

Un tel apport , qui renforce directement les fonds propres des sociétés cibles et rend donc plus solide leur bilan, apparaît particulièrement précieux dans la période actuelle , alors que la crise économique tend la trésorerie de nombreuses entreprises et rend plus complexe la recherche de financements.

Page mise à jour le

Partager cette page