B. DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DE 1992 À CELLES DE 2009

Les législatives de 1992 portent Rafic Hariri au poste de Premier ministre ; il se consacre au redressement économique d'un pays ruiné par 15 années de guerre civile, et placé sous forte influence syrienne. Le Conseil de sécurité de l'ONU (résolution 1559) exige de Damas, en 2004, le retrait de ses forces du Liban, et demande à l'armée libanaise de se déployer sur la frontière avec Israël.

Ce texte reste sans effet, et la tension est attisée par l'assassinat du Premier ministre HARIRI en 2005, imputé à la Syrie.

Face à la pression libanaise et internationale, Damas retire du Liban certaines de ses troupes, mais le Liban reste le théâtre de vives tensions, avivées par l'intervention israélienne de 2006. Le Conseil de Sécurité, par sa résolution 1701, renforce les forces d'interposition composant la FINUL (2006).

L'accord de Doha, conclu en mai 2008 entre représentants de la majorité et de l'opposition libanaises, clôt une période d'affrontements internes entre le gouvernement et le Hezbollah. M. Michel SLEIMAN est élu Président de la République le 25 mai.

Les élections de juin 2009 conduisent à la victoire de la coalition du « 14 mars » face à l'opposition, conduite par le Hezbollah.

M. Saad HARIRI, désigné Premier ministre en juin 2009, forme en novembre 2009 un gouvernement d'union nationale. Le climat politique se dégrade cependant à mesure que progressent les travaux du Tribunal Spécial pour le Liban (TSL, institué par la résolution 1757 de l'ONU de mai 2007), principalement chargé de faire la lumière sur l'attentat commis contre Rafic HARIRI.

La situation est telle que le gouvernement cesse de se réunir à partir de novembre 2010.

Le 12 janvier 2011, onze ministres de l'opposition démissionnent, faisant ainsi chuter le gouvernement.

Au terme de longues consultations parlementaires M. Najib MIKATI est désigné Premier ministre le 25 janvier 2011.

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