C. RELATIONS ÉCONOMIQUES ENTRE LA FRANCE ET LE TURKMÉNISTAN

Les principaux produits exportés du Turkménistan vers la France sont le gaz, les tapis et le caviar. S'agissant des investissements, le Turkménistan reste un pays très peu connu des entreprises françaises, en dépit de son potentiel économique. Pour l'heure, les investisseurs étrangers conservent une position attentiste. Le Turkménistan ne compte que quelques dizaines de petites sociétés mixtes, notamment avec des partenaires turcs.

Pourtant, ce pays pourrait attirer les investisseurs étrangers, notamment dans le secteur de l'énergie. Le Turkménistan dispose, nous l'avons vu, de réserves de gaz comparables à celles du Koweit et de réserves pétrolières estimées à 5 milliards de tonnes. La compagnie Elf-Aquitaine a passé un contrat avec le gouvernement turkmène pour l'étude des données géophysiques de la Mer caspienne. La plupart des grands opérateurs pétroliers (américains, anglais, turcs, argentins et saoudiens) ont participé aux appels d'offres dans ce secteur.

Thomson a passé un contrat avec le Gouvernement turkmène sur la modernisation du contrôle aérien. Des négociations se poursuivent avec d'autres entreprises comme Total, Bouygues (construction d'une mosquée et du Palais présidentiel), Paribas, CIC, Peugeot et Aérospatiale.

En novembre 1993, une mission agroalimentaire a été organisée au Turkménistan. A la suite de cette mission, plusieurs contrats ont été signés entre les entreprises agro-industrielles françaises et le gouvernement turkmène.

Les autorités turkmènes s'efforcent d'attirer les capitaux étrangers par l'annonce de grands programmes qui concernent principalement l'activité énergétique et chimique, et qui répondent à l'impératif de désenclavement du pays, en particulier vis-à-vis de la Russie. A cet égard le projet le plus important reste celui de la construction d'un gazoduc vers l'Europe.

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