3. Les crédits destinés aux actions concertés dans les sciences du vivant et à l'agence nationale de recherche sur le SIDA.

Ils s'élèvent à 401 millions de francs en 1997, soit une réduction de près de 7 %.

Votre rapporteur spécial ne peut que souligner ici à quel point notre pays est en pointe dans les recherches liées au SIDA. Cette recherche constitue la tâche exclusive de 305 chercheurs et 267 "ingénieurs, techniciens et administratifs (ITA)".

Dans le secteur public et parapublic, elle est le fait de 80 services cliniques et de quelques 200 laboratoires des universités, du CNRS, de l'INSERM et des Instituts Pasteur de Paris et Lille mais aussi du CEA, de l'ORSTOM, de l'INRA et de l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Les équipes, à effectif stable depuis cinq ans environ concentrent plus particulièrement leurs efforts dans des secteurs comme la neurobiologie.

Au CNRS, les actions biologiques fondamentales et celles portant sur la recherche médicamenteuse font l'objet d'un effort particulier.

A l'INSERM, on relève surtout de nombreuses équipes en recherche fondamentale ou appliquée à la pathologie médicale ou en épidémiologie. Les universités et hôpitaux jouent un rôle très important dans le domaine de l'application médicale des essais thérapeutiques.

Quant à l'Institut Pasteur, il demeure évidemment le "fer de lance" de notre dispositif de recherche contre le SIDA

En dehors des universités, le coût de l'effort cumulé des partenaires publics et parapublics peut être évalué à 517 millions de francs par an qui se répartissent de la manière suivante :

- 50,4 millions de francs pour le CNRS,

- 87,9 millions de francs pour l'INSERM,

- 109,3 millions de francs pour l'Institut Pasteur, 231 millions de francs concernant l'Agence nationale de recherche sur le SIDA.

Le groupement d'intérêt public apporte un soutien financier aux recherches qu'elle a évaluées ou imitées.

Elle lance chaque année un appel d'offres pour susciter des projets de recherche qui sont examinés par quatre comités scientifiques spécialisés. Une partie importante de sa dotation est cependant dépensée sans appel d'offres, l'Agence nationale assurant elle-même la direction des recherches.

De 1989 à 1995, 1.852 demandes de contrats ont été déposées et 914 retenues (49%). Au total, 1.018 recherches ont été jusqu'à maintenant soutenues dans ce cadre. 436 bourses de recherche ont été également accordées durant cette période.

4. Les crédits destinés aux actions concertés dans les sciences du vivant et à l'agence nationale de recherche sur le SIDA (401 millions de francs, soit - 6,96 %)

La dotation prévue à cet effet par le projet de budget pour 1997 s'élève à 48,5 milliards de francs, soit une progression de 11,4 %.

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