VI. LUTTE CONTRE L'EXCLUSION

Les crédits consacrés aux politiques de lutte contre l'exclusion s'élèvent pour 1998 à 29,483 milliards de francs , en augmentation de + 4,1 % par rapport au budget voté de 1997. Ils représentent 40,3% du budget de la Santé, la Solidarité et la Ville.

A. LE REVENU MINIMUM D'INSERTION

Les crédits consacrés à l'allocation du RMI (chapitre 46-21) s'accroissent de 1,097 milliards de francs par rapport à 1997 et atteignent 25,327 milliards de francs, soit une progression de + 4,5%. Ces moyens nouveaux tiennent compte de l'augmentation prévue du nombre des bénéficiaires et de la revalorisation de l'allocation.

B. LES CENTRES D'HÉBERGEMENT ET DE RÉADAPTATION SOCIALE

Les crédits consacrés aux centres d'hébergement et de réadaptation sociale (chapitre 46-23, article 22) bénéficient d'un ajustement aux besoins de 28,2 millions de francs et d'une mesure nouvelle de 42 millions de francs qui permettra de créer 500 places supplémentaires . Au total, leur dotation progresse de + 2,8% par rapport à 1997 pour atteindre 2,412 milliards de francs .

C. LES CRÉDITS DE LUTTE CONTRE L'EXCLUSION

Les crédits consacrés à l'intégration et à la lutte contre l'exclusion (chapitre 47-21, articles 60 et 70), diminuent de - 3,4% par rapport à 1997, pour s'établir à 760,8 millions de francs. Cette diminution s'explique par une révision des services votés dans l'attente du projet de loi de prévention et de lutte contre les exclusions annoncé pour le début de 1998, pour lequel une dotation provisionnelle de 225 millions de francs a été inscrite au budget des Charges communes.

En revanche, les crédits consacrés à l'insertion par l'économique (chapitre 47-21, articles 80 et 90) progressent de + 2% par rapport à 1997, pour atteindre 135,2 millions de francs. Ces crédits sont destinés aux structures spécialisées que sont les entreprises d'insertion, les régies de quartier, les associations intermédiaires et les chantiers-écoles.

Par ailleurs, les dépenses d'aide médicale gratuite (chapitre 46-23, article 81) sont reconduites pour 1998 au niveau de 807 millions de francs. Les dépenses à la charge de l'Etat, destinées principalement aux soins à l'hôpital, représente moins de 10% de l'aide médicale gratuite, qui relève pour l'essentiel de la compétence des départements. Le nombre de famille bénéficiaires était de 35.300 en 1996.

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