C. LE PAVILLON DES TERRES AUSTRALES ET ANTARCTIQUES FRANÇAIS (TAAF)

Le tableau ci-après donne, au 1er janvier de chaque année depuis 1988 (première année suivant la publication du décret des 20 mars 1987 ouvrant la possibilité d'immatriculer des navires dans les terres australes et antarctiques françaises) jusqu'au 1er juillet 1997, date des dernières statistiques connues, la répartition des navires immatriculés à Port-au-Français.

A la date du 1er juillet 1997, cette répartition est la suivante :

- 5 navires de servitude ou de recherche totalisant 4.280 unités de jauge brute ;

- 94 navires de commerce effectuant des relations internationales totalisant 3.287.684 unités de jauge brute.

A cette même date, la situation de la flotte de commerce, hors navires de servitude ou de recherche, est de 210 unités totalisant 4.118.580 unités de jauge brute.

Ainsi, dans notre flotte nationale près de 45 % en nombre et 75 % en unités de jauge brute, soit les plus importantes unités affectées au trafic international, sont sous immatriculation TAAF.

Dans le domaine social, les effets combinés de l'extension progressive du régime d'immatriculation TAAF à de nouvelles catégories de navires, d'une part, et l'augmentation de 35 % à 70 % de la part de l'équipage pouvant être prise en compte au titre de l'allégement des charges sociales patronales de l'ENIM, d'autre part, ont eu pour conséquences :

- le maintien à bord, à l'initiative des armateurs, d'une proportion de navigants français très supérieure au minimum obligatoire ;

- un effet positif à l'embauche de navigants, par la prise en compte de 70 % de l'équipage, sur l'ensemble des navires déjà immatriculés TAAF antérieurement à 1993. On constate une légère augmentation du nombre d'officiers français de 0.5 homme par navire au cours des six derniers mois.

Ainsi, le régime d'immatriculation aux TAAF a permis de maintenir sous pavillon français la plus grande partie des navigants français dans ce secteur d'activité, d'éviter certains dépavillonnements et de sauvegarder l'essentiel du savoir faire maritime français.

ÉTAT DE LA FLOTTE DE COMMERCE SOUS PAVILLON FRANÇAIS
(hors navires de servitude ou de recherche)



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