B. LES CENTRES D'HÉBERGEMENT ET DE RÉADAPTATION SOCIALE

Les crédits consacrés aux Centres d'hébergement et de réadaptation sociale (chapitre 46-23, article 22) bénéficient d'un ajustement aux besoins de 35,5 millions de francs et d'une mesure nouvelle de 42 millions de francs qui permettra de créer 500 places supplémentaires . Au total, leur dotation progresse de + 3,2 % par rapport à 1998 pour atteindre 2,5 milliards de francs .

Les créations de places intervenues depuis 1996 portent la capacité d'hébergement des centres à 30.820 places en 1998. Le nombre de personnes employées dans les CHRS était de 9.662 en 1996, correspondant à 7.605 équivalent temps plein.

Les CHRS ont réalisé plus de 150.000 prises en charge en 1996. Les origines des personnes accueillies sont les suivantes : 23 % avaient un logement qu'elles ont dû quitter ; 19 % étaient sans abri ; 34 % provenaient d'un autre établissement social, notamment du secteur psychiatrique.

S'agissant des durées de séjour en CHRS, 74 % des personnes restent moins de six mois, 18 % de six mois à un a n, et 8 % au-delà d'un an. Une durée d'un an peut s'expliquer dans le cas des familles nombreuses, pour lesquelles la recherche d'un logement s'avère difficile.

C. LES CRÉDITS DE LUTTE CONTRE L'EXCLUSION

Les crédits consacrés à l'intégration et à la lutte contre l'exclusion (chapitre 47-21, articles 60 et 70), augmentent de + 23,7 % par rapport à 1998, pour s'établir à 943,4 millions de francs. Cette augmentation recouvre de nombreuses mesures nouvelles : extension de l'appui social individualisé (100 millions de francs) ; renforcement des résidences sociales (80 millions de francs) ; urgence sociale et veille sociale (40 millions de francs) ; augmentation des fonds d'aide aux jeunes (120 millions de francs).

Les crédits consacrés à l'insertion par l'économique (chapitre 47-21, articles 80 et 90) progressent de + 35 % par rapport à 1998, pour atteindre 183,2 millions de francs. Ces crédits sont destinés aux structures spécialisées que sont les entreprises d'insertion, les régies de quartier, les associations intermédiaires et les chantiers-écoles.

Par ailleurs, les dépenses d'aide médicale gratuite (chapitre 46-23, article 81) sont reconduites pour 1999 au niveau de 807 millions de francs. Les dépenses à la charge de l'Etat, destinées principalement aux soins à l'hôpital, représentent moins de 10% de l'aide médicale gratuite, qui relève pour l'essentiel de la compétence des départements.

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