MAJORATIONS DE CREDITS ADOPTEES A L'ASSEMBLEE NATIONALE

Les majorations de crédits, correspondant à des dépenses nouvelles, s'élèvent à 4,46 millions de francs sur le chapitre 36-65, article 10 (Subvention de fonctionnement de l'Institut géographique national).

Ces crédits supplémentaires correspondent à un remboursement de TVA qui n'avait pas été budgété par erreur.

EXAMEN EN COMMISSION

Sous la présidence de M. Alain Lambert, président, la commission a procédé, sur le rapport de M. Jacques Pelletier, rapporteur spécial, à l'examen des crédits de l'équipement, des transports et du logement, I - Services communs.

M. Jacques Pelletier
a présenté ses principales observations.

En premier lieu, il a déclaré que l'effort de compression des effectifs serait réduit de moitié en 1999 : 490 emplois seront supprimés, dont 170 agents d'exploitation des travaux publics de l'Etat et 173 adjoints administratifs des services déconcentrés. En 1998, le ministère de l'équipement, des transports et du logement avait procédé à la suppression de 1.000 postes dont 535 emplois d'agents d'exploitation des travaux publics de l'Etat et 220 ouvriers des parcs et ateliers.

Il a noté que la réduction des suppressions d'emplois pour 1999 était justifiée, selon le Gouvernement, par la nécessité de préserver le secteur de l'entretien et de l'exploitation des routes, sur lequel avait porté la majeure partie des réductions d'emplois les années précédentes.

Il a toutefois précisé que, pour les agents chargés de compétences départementales, les suppressions d'emplois ouvraient droit à une compensation financière intégrée dans la dotation globale de décentralisation.

En second lieu, il a estimé que l'effort d'adaptation des emplois était limité. Il a toutefois salué le renforcement des moyens de contrôle de l'application de la réglementation dans les transports terrestres, amorcé en 1998, et poursuivi en 1999, avec la création de 23 postes supplémentaires de contrôleur des transports terrestres et 10 postes de contrôleur du travail et de la main-d'oeuvre. Il a souhaité que l'effort se poursuive en ce domaine.

En troisième lieu, il a observé une réduction programmée des crédits de fonctionnement, conforme à l'application du contrat triennal conclu entre le ministère de l'équipement, des transports et du logement et le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie.

En conclusion, M. Jacques Pelletier a souligné combien le budget des "services communs", correspondant pour l'essentiel à la rémunération des personnels du ministère de l'équipement, des transports et du logement, était, du fait de sa structure même, un budget d'une grande rigidité.

Cependant, il a déclaré que les crédits de personnel augmentaient de manière très significative, de plus de 3 %, pour un volume total de 14,5 milliards de francs, ce qui allait à l'encontre d'une stabilisation souhaitée des dépenses de l'Etat.

En réponse à M. François Trucy , M. Jacques Pelletier a indiqué que l'Institut géographique national avait pour mission d'établir la cartographie du territoire national et qu'il n'avait pas vocation à travailler directement pour des pays étrangers. Il a expliqué le transfert des crédits du laboratoire central de ponts et chaussées au budget du ministère de la recherche par sa transformation en établissement public à caractère scientifique, mais soulignant qu'un lien devait subsister avec la politique menée par le ministère de l'équipement, des transports et du logement.

Puis, après l'intervention de M. Bernard Angels , la commission a adopté un amendement réduisant l'augmentation des crédits du titre III du budget des services communs, et elle a adopté les crédits ainsi modifiés

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