EXAMEN EN COMMISSION

Réunie le 21 octobre 1998, sous la présidence de M. Roland du Luart, vice-président, puis de M Jacques Oudin, vice-président, la commission a procédé, sur le rapport de M. Claude Haut, rapporteur spécial, à l'examen des crédits des services du Premier ministre : IV-. Plan pour 1999 .

M. Claude Haut, rapporteur spécial, a indiqué que les crédits du Plan étaient en légère progression, de 0,13 % par rapport à 1998, avec un budget de 153,1 millions de francs prévu pour 1999, contre 152,2 millions de francs votés en 1998.

Evoquant les dépenses ordinaires, qui sont quasi stables à 148,295 millions de francs en 1999 (+ 0,02 % par rapport à 1998), il a précisé que les crédits affectés à la recherche étaient en légère progression (53,210 millions de francs en 1999, soit 340.000 francs de plus qu'en 1998), alors que ceux affectés au Plan régressaient de 335.950 francs (95,321 millions de francs en 1998 contre 94,985 millions de francs en 1999).

Il a rappelé que les dépenses ordinaires étaient réparties en deux Titres : le Titre III, détaillant les moyens des services, qui s'accroît de 584.050 francs de 1998 à 1999 (+ 0,62 %), et le Titre IV, consacré aux interventions publiques, qui régresse de 580.000 francs (- 1,04 %).

Passant aux dépenses en capital, il a précisé que seuls les crédits du Titre VI, destinés à la recherche en socio-économie, figuraient au budget du plan ; les autorisations de programme régressent de moitié, en revenant de 4 millions de francs en 1998 à 2 millions de francs en 1999, mais les crédits de paiement croissent de 330.000 francs, passant de 4,5 à 4,830 millions de francs.

Il a conclu cette analyse des crédits en rappelant que le Commissariat général du plan, administration de mission, avait plus souffert, ces dernières années, d'incertitudes majeures sur les objectifs que lui assignait le Gouvernement, que d'évolutions financières, qui restent modestes.

Puis il a évoqué la nomination, le 5 janvier 1998, d'un nouveau commissaire général au plan, M. Jean-Michel Charpin, et a rappelé que le Premier ministre lui avait adressé, dès le 9 janvier, une lettre de mission contenant un programme de travail s'orientant autour de trois grands axes : le développement de l'économie française dans le cadre européen et mondial, le renforcement de la cohésion sociale et la modernisation des instruments de l'action publique.

Il a conclu en estimant que cette nouvelle impulsion dissipait les interrogations qui planaient sur les missions assignées au plan.

Au terme de cet exposé, M. Michel Charasse a suggéré que le Commissariat général du plan effectue, à la demande du rapporteur spécial, une synthèse de l'impact des différents rapports d'évaluation qu'il avait effectués depuis une dizaine d'années.

M. Yann Gaillard a évoqué son scepticisme sur l'efficacité réelle d'actions si dispersées entre objectifs divers, entraînant le risque d'incohérence.

M. Roland du Luart , président , a rappelé que la commission des finances du Sénat, le Commissariat général du plan et les organismes de recherche qu'il regroupe entretenaient d'excellents rapports, qui s'étaient traduits par la rédaction, à la demande de la commission, de documents de travail de grande qualité sur le secteur bancaire et sur le secteur des assurances.

La commission a alors adopté les crédits du Plan pour 1999.

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