II. LES AUTRES CRÉDITS DE VIE COURANTE

Ils augmentent de 0,7 % et passent de 14 143 millions de francs à 14 238 millions de francs.

CRÉDITS DE VIE COURANTE

(Hors alimentation et entretien programmé des matériels)

(En millions de francs)

 

Budget voté 1998

Budget voté 1999

Projet de budget 2000

2000/1999

Administration centrale .......................

273

279

329,8

- 18,2

Délégation générale pour l'armement ..

1 254

1 131

1 116,9

- 1,2

Service de santé ..................................

490

317

194,3

- 38,7

Direction du renseignement militaire...

36

37

40

+ 8,1

Direction protection sécurité défense ..

44

444

44

-

Direction générale sécurité extérieure .

159

160

159,9

- 0,1

Essences ..............................................

138

139

140,1

+ 0,8

Marine ................................................

1 753

1 621

1 864,2

+ 15

Armée de l'air .....................................

2 453

2 272

2 456,8

+ 8,1

Armée de terre ....................................

5 141

4 656

4 584,8

- 1,5

Gendarmerie .......................................

3 309

3 177

3 197,3

+ 0,6

DIRCEN 2( * ) ............................................

320

110

110

-

Total ................................

15 370

14 143

14 238,1

+ 0,7

Les crédits de l'armée de terre sont à nouveau en diminution de même que ceux du service de santé qui contribue, pour la deuxième année consécutive, fortement à la baisse des crédits de vie courante (- 123 millions de francs).

La diminution des effectifs, le resserrement du dispositif hospitalier d'une part, l'évolution des recettes provenant de la prise en charge de malades ne bénéficiant pas de soins gratuits d'autre part, expliquent cette diminution. Cependant, l'engagement du service de santé dans les opérations extérieures, notamment à travers les " antennes chirurgicales aérotransportables ", accroît ses dépenses de fonctionnement tout en réduisant momentanément sa capacité d'accueil hospitalière et donc la possibilité d'élargir sa clientèle.

Les missions résiduelles de la DIRCEN et la surveillance des sites, malgré l'arrêt des essais nucléaires, exigent le même montant de crédits qu'en 1999, 110 millions de francs.

Votre rapporteur regrette une nouvelle fois l'accroissement des dépenses de l' administration centrale.

Le projet de budget pour 2000 prévoit l'ouverture d'un crédit de 216 millions de francs destiné à faire remplir par des entreprises des tâches de soutien qui ne peuvent être assumées en raison de vacances d'emploi. Cette mesure est qualifiée de réversible dans la mesure où ces crédits pourraient être réintroduits dans les crédits de rémunérations au fur et à mesure du comblement de ces vacances ; elle est assise sur un volume de vacances de 1 590 emplois. D'une part, ce montant n'est pas à la mesure du sous-effectif en personnel civil et en appelés, qui est proche de 10 000 emplois, d'autre part, les délais de passation des contrats et des marchés nécessaires à la mise en oeuvre de cette mesure risquent de retarder longuement son application effective.

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