3. Des collaborations fonctionnelles à développer avec les agents des services publics locaux

Comme il l'a déjà indiqué, votre rapporteur spécial, dans le cours de sa mission, a régulièrement entendu l'expression, de la part des animateurs du réseau « France Initiative », de besoins en personnel, afin de faire face à l'afflux de candidatures à un prêt d'honneur . En effet, l'instruction de ces projets, l'accompagnement de leurs porteurs dans leur parcours de nouvel entrepreneur, nécessitent, à la fois, du temps et des compétences. Malgré le très fort dynamisme des collaborations bénévoles mis en oeuvre au sein des PFIL 42 ( * ) , le renforcement des équipes par des agents salariés est sans doute nécessaire.

La création de nouvelles antennes des plates-formes existantes, qu'implique la poursuite de leur développement, requiert également du personnel supplémentaire. Cependant, certains territoires (zones urbaines sensibles, territoires ruraux), pour lesquels la création d'une PFIL, ou d'une antenne spéciale, serait un incontestable atout, ne requièrent pas, pour autant, de structures lourdes, compte tenu de la modestie de leur dynamisme économique.

En vue d'apporter une réponse à de tels besoins, votre rapporteur spécial propose de systématiser, sous l'impulsion de « France Initiative Réseau », le recours à des conventions, entre les collectivités territoriales ou services publics locaux et les PFIL, qui mettent à la disposition de celles-ci, pour un temps plus ou moins important selon les besoins et les disponibilités, un ou plusieurs agents . En effet, certains emplois d'administration, officiellement pourvus pour un temps plein, n'occupent pas pleinement, en réalité, leur titulaire, faute d'une charge de travail suffisante ; parmi ces effectifs sous-employés quoique, souvent, de qualité, certains, particulièrement qualifiés et expérimentés dans le domaine de l'entreprise, pourraient utilement appuyer les PFIL, pour quelques heures hebdomadaires ou mensuelles. Les agents de développement des contrats de pays, le personnel des comités de bassins d'emploi, ou encore les animateurs de maisons de services publics constitue un « vivier » à exploiter, davantage qu'il ne semble l'avoir été jusqu'à présent.

Cette méthode permettrait d' étoffer tant les plates-formes existantes que le réseau des PFIL lui-même sans, néanmoins, alourdir les charges de fonctionnement afférentes .

* 42 Cf. supra , II, B.

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