c) Un cadre de réflexion pertinent : envisager l'avenir des retraites en fonction des capacités futures de financement du système de protection sociale

Les autorités suédoises se sont fixé pour principal objectif d'éviter que le choc démographique consécutif au vieillissement de la population ne remette en cause, d'ici à 2050, les fondements du système de protection sociale .

Tous les acteurs institutionnels rencontrés par la Mecss s'accordent en effet sur la nécessité de conserver un niveau élevé de prestations, tout en préservant la compétitivité de l'économie . Les choix opérés en matière de retraite s'inscrivent ainsi dans une logique d'ensemble à laquelle concourt parallèlement tout à la fois l'optimisation des dépenses maladie, la rationalisation du fonctionnement des établissements hospitaliers, le contrôle de l'indemnisation de l'invalidité, mais aussi l'augmentation de la population active et la réduction de la dette publique.

De ces choix politiques, la Mecss retient la pertinence de la méthode employée . La France doit aussi envisager l'avenir de la protection sociale à un horizon de quarante ans, en tenant compte des dépenses, des recettes et des besoins de financement de chacune des branches de la sécurité sociale ainsi que du poids futur de la politique du handicap et de la dépendance.

Au terme de cette réflexion, il deviendrait alors possible de réfléchir au niveau global de protection sociale que notre pays choisit collectivement de mettre en oeuvre, aux priorités à dégager et aux marges de manoeuvre à trouver pour faire face aux nouveaux besoins de la population.

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