2. Des moyens globaux (crédits + emplois) bénéficiant pour les deux tiers à l'enseignement et attribués pour environ 20 % à la performance

La contribution des types de critères utilisés par SYMPA pour la répartition des moyens est synthétisée par les tableaux ci-après.

Contribution des différents types de critères à la répartition des moyens de SYMPA

(en %)

1. 2009

Enseignement

Recherche

Total

Crédits*

51,0

49,0

100,0

Activité

46,0

46,0

Performance

5,0

49,0

54,0

Emplois

70,0

30,0

100,0

Activité

63,1

23,5

86,6

Performance

6,7

6,7

13,4

Crédits+emplois**

65,0

35,0

100,0

Activité

60,0

20,0

80,0

Performance

5,0

15,0

20,0

2. 2013

Enseignement

Recherche

Total

Crédits*

54,2

45,8

100,0

Activité

49,1

0,0

49,1

Performance

5,0

45,8

50,9

Emplois

69,5

30,5

100,0

Activité

63,1

23,7

86,8

Performance

6,4

6,8

13,2

Crédits+emplois**

65,0

35,0

100,0

Activité

60,0

20,0

80,0

Performance

5,0

15,0

20,0

* Les crédits indiqués sont ceux entrant dans le champ de SYMPA, soit seulement 2 milliards d'euros. Ils ne comprennent pas la masse salariale des emplois transférés.

** Pour additionner crédits et emplois, le nombre d'emplois a été converti en milliards d'euros, sur la base d'une hypothèse de coût par emploi de 60 000 euros.

Source : calculs des rapporteurs, d'après les fiches SYMPA transmises aux universités

Au total, les moyens de SYMPA se répartissent entre environ 65 % pour l'enseignement et 35 % pour la recherche, et entre environ 80 % pour l'activité et 20 % pour la performance. Cela correspond aux taux indiqués par le MESR, qui s'appuie sur un calcul analogue.

Par ailleurs, la performance représente une part des moyens globaux (crédits + emplois) très différente selon que l'on considère l'enseignement ou la recherche. Cette part est en effet de l'ordre de respectivement 8 % et 40 % 20 ( * ) .

Ces chiffres (65 %, 35 %, 80 %, 20 %), fréquemment cités, donnent souvent lieu à des contresens :

- une première erreur consiste à considérer qu'ils correspondent à des enveloppes fixées a priori , utilisées pour répartir des moyens. En réalité, il s'agit d'un calcul réalisé a posteriori . Les taux indiqués correspondent d'ailleurs à de simples ordres de grandeur ;

- une seconde erreur consiste à considérer que ces taux concernent les crédits. En réalité, comme le montrent les tableaux ci-avant, si les moyens globaux répartis par SYMPA avantagent nettement l'enseignement, dans celui des crédits cet avantage n'est plus que symbolique. En effet, les taux de 65 % et 35 % concernent la totalité des moyens (crédits + emplois, ces derniers étant pour le calcul convertis en euros sur la base d'une hypothèse de coût par emploi).

En outre, les montants de 65 % et 35 % sont trompeurs. Comme on le verra ci-après, en pratique (si l'on excepte le cas de l'année 2013 21 ( * ) ) SYMPA n'a quasiment pas été utilisé pour les emplois. Les « vrais chiffres » à retenir sont donc plutôt ceux relatifs aux seuls crédits, de 50,9 % et 49,1 % en 2013.


* 20 5 % de 65 % 8 % et 15 % de 35 % 40 %.

* 21 Année où les 980 emplois créés ont été en quasi-totalité répartis entre les universités sous-dotées (même si cette répartition s'est faite en fonction d'autres critères que ceux de SYMPA).

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