B. UNE DYNAMIQUE À LA HAUSSE AVEC L'ACCROISSEMENT DE LA MENACE

Le coût de la sûreté de l'aviation civile a été très dynamique ces dernières années, avec la hausse du trafic , et, surtout, la mise en place de réglementations toujours plus contraignante s.

Loin de s'atténuer, cette hausse rapide devrait spontanément se poursuivre dans les années à venir .

Dans l'immédiat, le passage au standard n° 3 d'ici 2020 des EDS chargés d'analyser les bagages de soute représente un enjeu financier très important , puisqu'il est évalué à 600 millions d'euros pour Aéroports de Paris et 100 millions d'euros pour les aéroports de province.

Les « shoe scanners » , les scanners corporels , le multiplexage actuellement en cours de test dans le cadre du programme d'innovation nationale « Vision sûreté » représenteront également de lourds investissements le jour où ils seront mis en place.

Enfin, la mobilisation toujours accrue des services de l'État pour assurer la sécurité des passagers qui empruntent les aéroports et les aéronefs français entraînera une hausse des emplois qui y seront consacrés (PAF, renseignement aéroportuaire).

Il est donc important de réfléchir à la meilleure façon de réduire les coûts qui peuvent l'être via des gains de productivité et d'envisager des modifications dans les modalités de gestion et dans l'assiette de la taxe d'aéroport , qui constitue la principale ressource de financement de la sûreté aéroportuaire.

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