3. Le nombre moyen d'élèves par classe

Le maintien, ou l'augmentation des moyens humains d'enseignement, conjugué à une évolution démographique à la baisse se traduit mécaniquement par une réduction du nombre d'élèves par classe.

Si la commission d'enquête ne saurait être favorable, par principe, à une réduction purement arithmétique des moyens ; en utilisant cette rente démographique, elle considère que l'éducation nationale a une occasion privilégiée de développer une nouvelle politique axée sur des objectifs plus qualitatifs, le renforcement systématique de l'encadrement des élèves ne pouvant être envisagé comme une fin en soi.

a) Dans le premier degré

Dans l'enseignement préélémentaire public, l'effectif moyen des classes suit une tendance régulière à la baisse : 27,4 élèves par classe en 1991, 26,8 en 1994, 25,5 en 1997. Ce mouvement devrait se poursuivre, avec un effort particulier d'accueil dans les zones d'éducation prioritaires (ZEP).

Dans le secteur privé, l'effectif moyen des classes suit cette même tendance régulière à la baisse : 27,5 élèves par classe en 1991 et 26,1 en 1997.

En ce qui concerne l'enseignement élémentaire public, la taille des classes, en baisse au début des années 1980, s'était accrue en raison de hausses importantes d'effectifs.

Ces dernières années, la taille moyenne des classes tend à se stabiliser à un peu moins de 23 élèves, malgré la diminution des effectifs scolaires : ceci résulte de transferts de moyens opérés de l'enseignement élémentaire vers le préélémentaire pour y améliorer l'accueil des enfants et notamment généraliser la scolarisation à 3 ans.

La taille moyenne des classes, dans l'enseignement élémentaire privé, plus élevée que dans le public, a subi peu de variations : de 23,6 élèves par classe en 1991 à 23,4 dès la rentrée 1992. Depuis cette date, la taille des classes s'y est stabilisée.

b) Dans le second degré

Dans le second degré public, on note, à la rentrée 1997, une légère diminution de la taille des divisions en collège : les effectifs moyens par division sont stables en 6 ème et en 3 ème technologiques, en baisse en 5 ème , en 4 ème , en 3 ème , en 4 ème technologique et en 3 ème d'insertion. Cependant, les classes de premier cycle comptent aujourd'hui, en moyenne, légèrement plus d'élèves qu'en 1991.

Dans le second degré privé, la taille des divisions en collège a augmenté entre 1991 (24,6) et 1993 (24,9) ; elle diminue depuis pour s'établir à 24,6 à la rentrée 1996 ainsi qu'à la rentrée 1997. Elle est légèrement supérieure à celle constatée dans le public. Entre les rentrées 1996 et 1997, la taille moyenne des divisions a diminué en 5 ème , en 4 ème générale et technologique, en 3 ème générale et technologique ; elle a augmenté en 6 ème ( de 25 à 25,5).

En second cycle général et technologique public, le nombre moyen d'élèves par classe avait été ramené de 30,3 à 29,7 de 1991 à 1992. Cette amélioration a été rendue possible par l'affectation d'importants moyens nouveaux. Ces effectifs poursuivent légèrement leur baisse depuis trois ans. Les classes de seconde sont les plus chargées avec une moyenne de 32,1 élèves à la rentrée 1997 (32,3 lors de la rentrée précédente).

Dans le second degré privé, comme dans le public, le nombre moyen d'élèves par classe, bien que moins élevé, a été diminué entre les mêmes rentrées scolaires, passant de 25,6 en 1991 à 25,1 en 1992. Il augmente à nouveau jusqu'en 1994, pour s'établir à 25,6 aux rentrées 1996 et 1997. Les classes de seconde restent également les plus chargées avec une moyenne de 28,3 élèves à la rentrée 1997 (24,3 en 1 ère et 24,5 en terminale).

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