3. L'expérimentation de classes de cours préparatoire à effectifs réduits

Le Haut conseil de l'évaluation de l'école a souligné l'importance de la réduction de la taille des classes, lorsqu'elle concerne les petites classes de l'enseignement élémentaire et les enfants de familles très défavorisées, dans l'acquisition des fondamentaux.

L'expérimentation portant sur des classes de cours préparatoire à effectifs réduits devait concerner dès septembre 2002 une centaine de classes et se prolonger en 2003.

Situées dans une quarantaine d'écoles de dix académies (Aix-Marseille, Amiens, Créteil, Lille, Lyon, Paris, La Réunion, Rouen, Strasbourg et Versailles) qui accueillent une population défavorisée et plus vulnérable face aux exigences des apprentissages scolaires, comme en attestent les résultats des années antérieures aux évaluations nationales en CE2, ces classes rassembleront une dizaine d'élèves. Ces élèves ne seront pas choisis parmi les élèves en difficulté, et ces classes ne seront donc pas des classes de niveau. Il est prévu que certains de ces CP fonctionnent à temps complet à effectif réduit ; pour d'autres, les activités de découverte du monde, d'éducation physique et sportive ou artistiques pourront rassembler les élèves de deux classes.

Dans cette phase expérimentale, les moyens mobilisés pour constituer les classes à effectifs réduits sont essentiellement des postes en surnombre qui existaient dans les écoles concernées ou quelques emplois supplémentaires qui seront utilisés dans le cadre de l'organisation départementale, en concertation avec les instances paritaires.

4. Une prise en charge des élèves « à besoins éducatifs particuliers »

Conformément au plan d'action défini par la circulaire du 31 janvier 2002, le repérage et la prise en charge précoces des troubles spécifiques du langage oral et écrit, qui toucheraient 4 à 6 % de chaque classe d'âge (1 % des enfants étant atteints de troubles sévères), seront renforcés grâce à une collaboration entre l'équipe pédagogique, les services de santé (PMI et santé scolaire) et les enseignants spécialisés des RASED.

Les enseignants recevront une information sur ces troubles spécifiques du langage qui sont souvent difficiles à appréhender.

Les nouveaux arrivants non francophones seront pris en charge à temps partiel par des maîtres formés à l'enseignement du français seconde langue.

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