CHAPITRE V -
CONFLICTUALITÉ, DÉLINQUANCE ET FRAUDE
À LA RATP
LA
CONFLICTUALITÉ
Le bilan des conflits et arrêts de travail enregistrés à la
RATP est retracé dans le tableau ci-dessous :
|
Durée des préavis |
Suivis |
||||||
|
Préavis |
Jours de grève |
Jour de grève par agent |
24 h 00 |
< 24 h 00 |
- de 10 agents |
+ de 10 agents |
Non suivis |
2000 |
459 |
17 326 |
0,44 |
52 % |
48 % |
26 % |
56 % |
18 % |
2001 |
331 |
17 329 |
0,43 |
56 % |
44 % |
19 % |
60 % |
21 % |
Janvier à juin 2002 |
97 |
4 033 |
0,09 |
37 % |
63 % |
21 % |
75 % |
4 % |
L'année 2001 s'est caractérisée par une
baisse
de 28 % du nombre de préavis de grève par rapport à
l'année 2000. Selon la RATP, l'orientation à la baisse a
semblé se confirmer sur les six premiers mois de 2002.
L'essentiel de la « conflictualité » reste
concentrée sur les réseaux bus et métro, qui
représentent respectivement 42 % et 30 % du total des
préavis en 2001 et 43 % chacun en 2000.
De janvier à juin 2002, 97 préavis ont été
comptabilisés, soit une tendance annuelle inférieure à 200
préavis.
Au cours du 1
er
semestre 2002, pour la première
fois, la prévention l'emporte sur les actes de conflictualité
avec un nombre d'alarmes sociales supérieur de 30 % au nombre de
préavis.
La relative baisse de la conflictualité depuis plusieurs années
s'expliquerait pour partie par la procédure d'alarme sociale mise en
place en 1996.
Le nombre d'alarmes sociales déposées a été de 180
en 2000, ainsi que pour l'année 2001, mais on dénombre
déjà 126 alarmes pour le premier semestre de l'année 2002,
soit une tendance de 250 alarmes pour l'année 2002.
En moyenne, les alarmes sociales se soldent à 60 % par des constats
d'accord et seulement 13 % des alarmes sociales déposées ont
été suivies d'un mouvement de grève.
LA FRAUDE À LA RATP
Les taux constatés de fraude en 2001 et au cours du premier semestre
2002 apparaissent dans le tableau ci-dessous :
|
Réseau de surface |
Métro |
RER |
2001 |
15,9 % |
4,4 % |
3,7 % |
1 er semestre 2002 |
16,8 % |
4,4 % |
3,9 % |
On note
que ces taux étaient :
- de 7,2 % en 1991 sur le métro ;
- de 9,2 % en 1993 sur le RER ;
Parmi les actions menées en 2001-2002, on relève :
- des opérations conjointes de contrôle police-RATP qui ont
pour but de « sécuriser » les opérateurs de
contrôle dans les quartiers difficiles, et de permettre un meilleur taux
de recouvrement des procès-verbaux d'infraction ;
- des investissements pour une meilleure fermeture du réseau lourd
(portes anti-fraude de sortie...) ;
- l'accroissement du parc de véhicules d'intervention des
contrôleurs ;
- l'amélioration de la formation et de la productivité des
équipes de contrôle.