2. L'installation de 9 300 personnes en 2014

Sur le plan fonctionnel, le projet prévoit l'installation à Balard d'environ 10 000 personnes : le ministre et son cabinet, le secrétaire d'État à la défense et son cabinet, l'état-major des armées, les états-majors des trois armées, la délégation générale pour l'armement, le secrétariat général pour l'administration, les centres opérationnels des armées, l'ensemble des services centraux de la défense. Le projet intègre toutes les facilités nécessaires : centres de restauration, salles de sport, centre de communication et crèches pour les personnels. Cette opération de regroupement n'est pas seulement un projet immobilier ; elle s'accompagne, en particulier, de la réorganisation des systèmes d'information, de renseignement et de commandement.

Les principales implantations qui seront conservées hors de Balard sont l'École militaire, l'hôtel des Invalides, l'hôtel de Brienne, le service de santé à Vincennes, la DGSE au boulevard Mortier, ainsi que l'hôtel de la Marine place de la Concorde, qui restera propriété de l'État.

CALENDRIER DU PROJET BALARD

2 juin 2009 :

lancement de la procédure de contrat de partenariat

15 juillet 2009 :

réception des dossiers de candidature

22 septembre 2009 :

remise du dossier de consultation des entreprises (DCE)

24 novembre 2009 :

remise des pré-esquisses architecturales

16 décembre 2009 :

élimination pour chaque candidat de 2 pré-esquisses architecturales

Janvier  2010  à janvier 2011 :

déroulement du dialogue compétitif

17 février 2011 :

choix du titulaire

30 mai 2011 :

signature du contrat

Juin 2011 à février 2012 :

dépôt, instruction et délivrance du permis de construire

Février 2012 :

début du chantier

Juin - juillet 2014 :

fin du chantier principal

Juillet à décembre 2014 :

prise de possession des immeubles, transfert des personnels

31 décembre 2014 :

fin du transfert des personnels, libération des emprises parisiennes.

30 avril 2016 :

fin de la rénovation des bâtiments de la parcelle Est ; libération du site de la DGA à Bagneux

Tout éventuel retard se traduirait inévitablement par un maintien prolongé des services dans les actuels locaux et par le paiement des loyers correspondants, ce que le ministère souhaite à tout prix éviter. Cette contrainte bien comprise, les responsables du projet mettent tout en oeuvre pour que le calendrier soit respecté. Par rapport au premier calendrier élaboré en 2008, le projet semble avoir pris un retard d'un mois, sans aucune conséquence financière.

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