D. DES EFFETS POSITIFS POUR L'ACTIVITÉ DES ENTREPRISES DU SECTEUR TOURISTIQUE

La reprise économique semble avoir été bénéfique pour le secteur hôtelier qui a, entre autres, vu son activité redémarrer notamment grâce à une hausse des voyages d'affaires et à une bonne fréquentation de la clientèle étrangère.

Selon l'enquête hôtelière réalisée par la Direction du tourisme/INSEE/Partenaires régionaux, la clientèle française a enregistré une progression de 2,1 % par rapport aux résultats de fréquentation de 1996. Cette progression est en partie due à une bonne fréquentation des catégories 3 et 4 étoiles.

Les taux d'occupation ont progressé de cinq points dans la catégorie 4 étoiles et luxe, de quatre points dans les 3 étoiles et de trois points dans les 2 étoiles. Quant à la catégorie 1 étoile, elle n'enregistre qu'une faible progression d'un point. Toutes catégories confondues, la Corse obtient la meilleure progression (+ 8 points), suivie par la Basse-Normandie (+ 5,5 points) et de l'Ile-de-France (+ 5 points).

Du fait de la croissance économique et de la hausse de la clientèle d'affaires, le redémarrage de l'activité est plus net dans l'hôtellerie 3 et 4 étoiles que dans l'hôtellerie moyenne et bas de gamme.

En ce qui concerne l'hôtellerie indépendante, le taux d'occupation a progressé d'un peu plus de 3 % et la baisse des prix moyens chambre semble enrayée, selon la Fédération nationale de l'industrie hôtelière.

Le volume d'affaires des chaînes intégrées a connu une hausse de 5,7 %, passant ainsi à 25,9 milliards de francs sur l'ensemble des enseignes recensées. Les catégories moyenne et haut de gamme obtiennent les meilleurs résultats, et ce grâce notamment à la clientèle étrangère en France.

La nette progression de la clientèle étrangère a été bénéfique tant pour les gîtes ruraux, dont le chiffre d'affaires global est évalué à plus d'un milliard de francs, que pour l'hôtellerie de plein air. Alors qu'en 1996 on avait enregistré une baisse de fréquentation, la clientèle étrangère progresse de 11,6 % en 1997, et la clientèle française de 2,9 %.

Enfin, les résultats de la restauration commerciale sont encourageants et le chiffre d'affaires moyen est en hausse de 14,2 % pour 1997.

Globalement, pour l'ensemble du secteur touristique, l'évolution des prix est restée très modérée en 1997, que ce soit pour les hébergements (+ 1,5 %) ou pour la restauration (+ 1,3 %). Les hausses de prix sont plus soutenues en ce qui concerne les voyages organisés (+ 3,3 %) et les transports (+ 2,1 %). Enfin, les créations nettes d'entreprises progressent très légèrement en 1997 par rapport à 1996 (+ 0,6 %) et les défaillances d'entreprises ont baissé de 7,1 % en 1997.

S'agissant des emplois dans la branche tourisme, ils ont progressé régulièrement de 2,2 % à 2,4 % entre 1992 et 1996, créant un solde net de plus de 50.000 emplois. Au 31 décembre 1996, on évaluait à 766.210  les emplois directement liés au tourisme, soit 579.510 salariés et 186.700 non salariés.

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