5. Les enjeux actuels du groupe
Or, le
parc est devenu le plus gros employeur privé de Seine-et-Marne avec
12.000 « cast members », dont 10.000 en contrat à
durée indéterminée (CDI). Dans le secteur de
l'hôtellerie et des loisirs, Disneyland Paris représente
44,5 % des emplois de Seine-et-Marne. 90 % des postes sont
occupés par les résidents d'Ile-de-France.
A chaque emploi
direct chez Disney correspondent 2,83 emplois à l'extérieur
du parc
.
Pour Studios Disney, 1.100 personnes en CDI ont été
recrutées à côté des 4.000 saisonniers de
l'été. Plus de 5.000 emplois ont été
créés depuis l'ouverture (1.000 directement).
L'accès à Disneyland Paris est en constante
amélioration : de nouvelles destinations desservies par le TGV, de
nouveaux échangeurs autoroutiers et l'ouverture d'une deuxième
gare RER Val d'Europe-Serris/Montévrain début 2001. Ces
réalisations ont vu le jour dans le cadre de la politique touristique
départementale du 10e contrat de plan Etat-régions.
Pour l'ouverture du deuxième parc à thème, Walt Disney
Studios, dédié au cinéma, en avril 2002, le groupe a
recruté 1.100 personnes en CDI. 4.500 emplois
supplémentaires étaient attendus ainsi qu'une retombée
fiscale annuelle de 53,4 millions d'euros pour l'Etat et les
collectivités locales. Le coût a avoisiné
630 millions d'euros.
Les quelques éléments ici présentés donnent la
mesure des enjeux liés au complexe Disneyland Paris : emplois,
investissements des collectivités locales sans
précédent :
les pertes du groupe, qui atteignent 56
millions d'euros pour l'année 2002-2003, font peser de graves risques
sur l'ensemble d'une région, dont l'économie est désormais
tributaire d'un groupe privé soumis aux aléas de la demande
touristique.