e) L'aide alimentaire

En 2010, l'aide alimentaire de la France s'est élevée à 3,4 millions d'euros : 2 millions d'euros ont été versés dès le lendemain du séisme, pour soutenir les actions du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l'ONG Action contre la Faim (ACF), et 1,4 million d'euros ont été apportés pour poursuivre le programme d'achats locaux, ce qui a permis de livrer au PAM 1 000 tonnes métriques de céréales (riz et maïs moulu). Les organisations de producteurs, partenaires de ce programme, ont également bénéficié de financements pour améliorer leurs infrastructures et moderniser leurs équipements (entrepôts, glacis de séchage, moulins motorisés, etc.) afin de mieux répondre à la demande en quantité et en qualité.

f) L'aide au secteur éducatif

L'AFD continue d'apporter son soutien à la réforme du ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFPT) par un projet d'amélioration de la gestion du personnel de l'éducation. Le financement de ce projet s'élève à 1,5 million d'euros.

E n matière de coopération culturelle et linguistique, la programmation française s'appuie sur les activités des six alliances françaises implantées dans le pays, de l'Institut Français d'Haïti, dont les salles de cours ont été rapidement reconstruites, et du lycée Alexandre Dumas, premier établissement à avoir rouvert ses portes après le séisme, qui accueille 670 élèves. La France mène seule, ou avec des partenaires francophones, des opérations de restauration du patrimoine, des dons de livres, l'installation de bibliothèques dans les camps et la constitution d'une bibliothèque numérique haïtienne. Elle apporte aussi son soutien aux médias audiovisuels par des dons de programmes et des sessions de formation.

En matière éducative, des volontaires du service civique travaillent à la rescolarisation des enfants et des adolescents ; le réseau universitaire français, notamment dans les Antilles et en Guyane, s'est mobilisé pour apporter son concours à la reconstruction de l'enseignement supérieur en Haïti grâce à des programmes de formation à distance, des stages et l'accueil d'au moins 700 étudiants et universitaires haïtiens supplémentaires en 2010 et 2011.

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