Une efficacité accrue des procédures contribuant à l'éloignement

Plusieurs mesures tendent à faciliter l'identification des étrangers en situation irrégulière :

- les passeports des étrangers en situation irrégulière pourront être retenus par les services de police et de gendarmerie en échange d'un récépissé (article 3 du projet de loi, article 8-1 de l'ordonnance) ;

- le domaine de la rétention judiciaire est étendu (article 9 du projet de loi et article 132-70-1 du code pénal).

En outre, pour améliorer la mise en oeuvre effective de l'éloignement, il est proposé de modifier le régime de la rétention administrative sur plusieurs points (article 8 du projet de loi, article 35 bis de l'ordonnance) :

- une même décision d'éloignement pourra fonder plusieurs rétentions sous la réserve qu'elles soient espacées d'au moins sept jours ;

- la durée de rétention au-delà de laquelle l'intervention du juge judiciaire est nécessaire pour la prolonger est portée de 24 à 48 heures , mais la durée maximale de cette prolongation est elle-même réduite de six à cinq jours.

- l'appel formé par le procureur contre la décision prise par le juge saisi de la prolongation pourra avoir un effet suspensif .

Enfin, l' appel des décisions du président du tribunal administratif sur les recours en annulation d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière est transféré du Conseil d'Etat aux cours administratives d'appel (article 6 du projet de loi et article 22 bis de l'ordonnance).

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