B. LE RÉSEAU DE LA DÉCENTRALISATION DRAMATIQUE

Les centres dramatiques nationaux, les scènes nationales et les théâtres missionnés devraient bénéficier en 1998 d'une partie des 20 millions de francs de mesures nouvelles sur le titre IV. La répartition de ces mesures nouvelles devrait s'effectuer après les conférences budgétaires réunissant les DRAC et les directions compétentes du ministère de la culture.

Rappelons qu'en 1997, les crédits affectés aux établissements de la décentralisation dramatique se sont élevés à 566,2 millions de francs.

Parmi ces crédits, 320,7 millions de francs ont été affectés aux centres dramatiques nationaux et aux centres nationaux pour l'enfance et la jeunesse. La mise en oeuvre du nouveau contrat-type de décentralisation dramatique s'est, par ailleurs, poursuivie. De nouveaux contrats ont été passés avec tous les nouveaux directeurs nommés en 1997.

Les scènes nationales qui regroupent 62 établissements sur l'ensemble du territoire ont bénéficié en 1997 d'une subvention de 231,9 millions de francs. Les subventions de l'Etat représentent 27 % des ressources totales des scènes nationales, le reste étant assuré par les collectivités territoriales (49 %) et par autofinancement (23 %). En 1998, le ministère de la culture entend, par ailleurs, mettre en place un nouveau contrat d'objectifs avec les scènes nationales.

La politique d'encouragement aux théâtres dramatiques missionnés qui se distinguent par la qualité de leur programmation et l'importance de la fréquentation a bénéficié en 1997 de 3,7 millions de francs.

Les établissements de la décentralisation dramatique bénéficieront également de 49,4  millions de francs de subventions d'équipement contre 33,9 millions de francs en 1997. Ces crédits inscrit au titre VI seront affectés à des travaux d'aménagement de scènes nationales, centre dramatiques nationaux et théâtres municipaux.

L'année 1998 devrait également être marquée par la publication d' une charte du service public du spectacle vivant . Le ministère de la culture entend ainsi affirmer la légitimité d'un secteur public de la production et de la diffusion des spectacles vivants en définissant plus précisément les obligations de service public des structures subventionnées. Il s'agirait, à l'issue d'une consultation des organisations professionnelles du spectacle vivant et des associations d'élus, d'une part, de préciser leurs obligations en matière de soutien aux créateurs et artistes, d'actions d'animation locale, de démocratisation des pratiques artistiques, et d'autre part de rappeler les règles économiques, comptables et sociales qui s'imposent aux directeurs et aux administrateurs de ces structures. Au-delà d'une dimension pédagogique, cette charte devrait servir de référence à la rédaction des contrats d'objectifs des scènes nationales et des contrats de décentralisation des centres dramatiques nationaux de façon à harmoniser les obligations de ces différentes structures sur le territoire.

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