CHAPITRE III -

LES PORTS

En 1996, le commerce extérieur de la France exprimé en tonnage (456  millions de tonnes) s'est très légèrement accru : les importations (286  millions de tonnes) sont restées stables (- 0,2 %) tandis que les exportations (170  millions de tonnes) augmentaient de 1,3 %.

La stabilité des importations résulte d'une baisse de 5,8 % sur les échanges avec les pays non européens, accompagnée d'une hausse de 1,5 % sur les échanges avec l'Union européenne et de 8,1 % sur les échanges avec le reste de l'Europe. A l'exportation, la baisse de 1,9 % sur les échanges avec les pays non européens a été compensée par une hausse de 1,4 % sur les échanges avec l'Union européenne et de 6,8 % sur les échanges avec le reste de l'Europe.

En valeur, le commerce extérieur de la France s'est élevé en 1996 à plus de 3.070 milliards de francs, soit 1.488 milliards de francs à l'importation et 1.583 milliards de francs à l'exportation, en progression de 3,5 % par rapport à 1995.

Près de la moitié du commerce extérieur en tonnage (47,6 %) et un cinquième du commerce extérieur en valeur (20,1 %) ont été acheminés en utilisant les services d'un port maritime français.

Les ports et le transport maritime jouent donc un rôle stratégique essentiel dans les échanges internationaux.

L'année 1996 s'est caractérisée par un léger redressement par rapport à l'érosion continue constatée depuis une quinzaine d'années dans la part maritime du commerce extérieur français, tant en tonnage qu'en valeur.

En tonnage, la part de l'acheminement maritime par les ports français en 1996 est de 57,2 % à l'importation et de 31,5 % à l'exportation.

La différence entre importations et exportations s'explique par le volume élevé des importations de matières premières transportées essentiellement par voie maritime.

Ces pourcentages sont en légère hausse par rapport à 1995 (57,1 % à l'importation et 30,9 % à l'exportation), en dépit du fait que les importations en provenance des pays non européens aient enregistré une baisse relative.

En valeur, la part de l'acheminement maritime par les ports français dans les importations est passée de 19,8 % en 1995 à 20,6 % en 1996 ; la part de l'acheminement maritime par les ports français dans les exportations s'établit à 19,7 %, soit un pourcentage stable depuis trois ans.

La tendance relevée l'année dernière se confirme : la part des échanges de biens manufacturées, notamment avec les autres pays de l'Union européenne, se renforce inexorablement au détriment de la proportion de marchandises transportées en vrac.

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