III. LES PRIORITÉS BUDGÉTAIRES

Le Gouvernement fait valoir que les moyens d'engagement alloués, en 1998, au transport maritime, aux ports et au littoral s'élèvent à 949 millions de francs en dotations ordinaires et crédits de paiement.

Ces moyens se répartissent de la manière suivante :

- 631,1 millions de francs pour les ports maritimes ;

- 300 millions de francs pour la flotte de commerce ;

- 17,9 millions de francs pour la protection et à la mise en valeur du littoral.

Ces moyens, en progression de 2,5 % par rapport aux moyens d'engagement inscrits en 1997, sont la traduction de cinq priorités :

- renforcer la sécurité dans les ports maritimes

Les crédits destinés à l'entretien des chenaux d'accès, des avant-ports et des infrastructures de base, indispensables à la fonction " première " des ports de sécurité de l'accueil et de la réception des navires, sont stabilisés dans les ports autonomes et progressent de 14,2 % dans les ports d'intérêt national.

L'augmentation des autorisations de programme (+ 25 millions de francs) inscrites sur le chapitre 53-30 permettra à l'Etat d'effectuer les travaux de grosses réparations et de remise à niveau des ouvrages sur les quais, digues et jetées, dont l'entretien avait été délaissé ;

- accélérer la réalisation des équipements portuaires inscrits aux contrats de plan " Etat-région "

La dotation en autorisations de programme du chapitre 53-30 (remise en état des infrastructures portuaires de Boulogne-sur-Mer) est revalorisée ;

- améliorer la desserte terrestre des ports maritimes

Concernant la desserte routière, doivent être achevées les liaisons accompagnant le plan " transmanche " et améliorant la situation des ports de la Basse-Seine et leur desserte vers le Nord et le Nord-Est : l'A29 entre Le Havre et l'A28 ; l'A16 pour la section " Boulogne-Abbeville " ; l'A28 entre Abbeville et Rouen, ayant été mise en service en 1997.

Concernant la desserte ferroviaire, la SNCF devrait formuler des propositions pour renforcer la fréquence et le niveau des services ferroviaires à partir de nos plus grands ports dans le but d'y renforcer les échanges ;

- soutenir notre flotte de commerce et l'emploi maritime

En proposant, sur le chapitre 63-35, une dotation de même niveau que l'année dernière, l'Etat poursuivra son soutien au pavillon français et l'emploi maritime, continuant à financer l'aide à la consolidation et à la modernisation.

Comme chaque année, la prochaine loi de finances rectificative devrait, d'autre part, proposer l'inscription sur le chapitre 45-35 d'une dotation de 100 millions de francs environ correspondant au remboursement par l'Etat de la part maritime de la taxe professionnelle ;

- renforcer les moyens de l'Etat pour la protection de notre littoral et mieux accompagner les efforts de ses partenaires locaux.

Afin de renforcer les moyens destinés à la lutte contre la pollution marine, le projet de budget consacré au dispositif " Polmar-Terre " progresse de 2 millions de francs.

L'Etat multiplie par deux sa contribution à la protection des côtes menacées par l'érosion marine.

Page mise à jour le

Partager cette page