Art. 20 bis
(Art. L. 842-1 du code de la sécurité sociale)
Formation professionnelle des personnes gardant des enfants à domicile

Cet article, introduit par le Sénat à l'initiative de M. Dominique Braye, avait pour objet d'ouvrir un droit à la formation professionnelle aux employés gardant des enfants à domicile et dont les employeurs sont bénéficiaires de l'AGED.

La loi n° 96-63 du 29 janvier 1996 en faveur du développement des emplois de services aux particuliers a mis en place une obligation légale de financement des actions de formation des employés de maison au moyen d'une cotisation versée par l'employeur égale à 0,15 % du salaire.

Cependant, très peu de personnes employées dans le cadre de l'AGED bénéficient, pour le moment, d'une telle formation.

En inscrivant dans la loi le principe d'un droit à une formation adaptée, le Sénat souhaitait favoriser la professionnalisation des emplois de garde d'enfants à domicile, qui sont de véritables emplois. Une formation professionnelle aurait en effet permis aux personnes employées d'améliorer leurs compétences et de valoriser leur emploi tout en assurant un meilleur bien-être de l'enfant.

L'Assemblée nationale a supprimé cet article introduit par le Sénat.

Art. 21
Création d'un fonds d'accompagnement social pour la modernisation des hôpitaux

Cet article institue un fonds d'accompagnement social pour la modernisation chargé d'accorder des aides aux personnels hospitaliers à l'occasion des restructurations.

Le Sénat, considérant que les opérations de restructuration ne seraient pas achevées en cinq ans, surtout si elles sont reportées à l'achèvement d'une procédure de refonte des schémas régionaux d'organisation sanitaire, avait porté de cinq à sept ans la durée d'existence de ce fonds.

Il avait aussi élargi aux personnels des établissements de santé le champ de ses bénéficiaires.

L'Assemblée nationale a repoussé ces deux modifications et a rétabli son texte initial.

Alors que les restructurations des établissements privés de santé ont une influence directe sur la maîtrise de l'évolution des dépenses d'assurance maladie, elle a en effet contesté leur " intérêt public ".

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