B. LES DÉPENSES EN CAPITAL

Les dépenses en capital augmentent de + 0,6 % par rapport à 1998 en autorisations de programme, mais diminuent de 11 % en crédits de paiement.

Les moyens du titre V diminuent de 7,3 % en crédits de paiement, pour s'établir en 1999 à 281 millions de francs.

Ils serviront notamment à la mise en place de stations de communication par satellite pour le chiffre, à la réhabilitation du campus diplomatique de Koweit, à la construction d'une nouvelle ambassade à Téhéran, à l'acquisition d'un ensemble immobilier à la Havane, à la réhabilitation des missions de coopération de Dakar, Brazzaville, Kigali et Lomé, à l'entretien des lycées français de Londres, Niamey et Nouakchott.

Le tableau ci-après présente l'évolution des dotations du chapitre 57-10 depuis 1994, en autorisations de programme et en crédits de paiement.

Evolution des crédits du chapitre 57-10

(en millions de francs)

 

Administration centrale (art. 11)

Services diploma-tiques et consu-laires (art. 30)

Etablissements d'enseignement Instituts et Centres culturels (art. 60 et 90)

TOTAL

 

AP

CP

AP

CP

AP

CP

AP

CP

1994

50,000

62,000

191,210

142,210

152,000

112,000

393,210

316,210

1995

11,300

23,930

133,000

143,000

90,000

78,000

234,300

244,930

1996

14,000

29,000

175,000

159,000

55,000

86,000

244,000

274,000

1997

8,100

11,100

20,000

20,000

36,000

53,000

244,100

264,100

1998

8,000

6,000

211,000

197,000

26,000

58,000

245,000

261,000

Les crédits consacrés aux investissements immobiliers du ministère apparaissent en diminution. Ils sont passés, en autorisations de programme, de 393,2 millions de francs en 1994 à 245 millions de francs en 1998, soit une baisse de 37,7 %, et de 316,2 millions de francs à 261 millions de francs en crédits de paiement, soit une baisse de 17,5 %.

Cette présentation ne tient pas compte des fonds de concours, qui viennent compléter les dotations initiales à hauteur d'environ 90 millions de francs chaque année. Toutefois, ces fonds de concours, correspondant à la contribution des autres ministères associés à certaines opérations, aux loyers des agents logés et aux droits de chancellerie sur les visas, sont aussi tendanciellement en diminution.

Par ailleurs, les opérations les plus importantes, telles la construction de la nouvelle ambassade de Berlin et le campus diplomatique de Pékin, seront financées par des crédits exceptionnels en lois de finances rectificatives.

Le projet de loi de finances rectificative pour 1998 demande l'ouverture de 156,5 millions de francs en autorisations de programme, et de 55 millions de francs en crédits de paiement pour l'ambassade de France à Berlin, ainsi que de 87 millions de francs en autorisations de programme comme en crédits de paiement pour l'acquisition d'un terrain à Pékin.

Le tableau ci-après retrace les budgets prévisionnels pour les 11 opérations d'un montant supérieur à 50 millions de francs.

Le montant total des opérations immobilières programmées s'élève à 3,437 milliards de francs, dont 885,9 millions de francs seulement ont déjà été dépensés. Le solde à financer, soit 2,551 milliards de francs, correspond à plus de sept années du flux annuel ordinaire des investissements immobiliers.

Sauf à étaler la réalisation des opérations au-delà du raisonnable, une augmentation des dotations initiales ou un recours systématique à des dotations complémentaires en lois de finances rectificatives apparaissent inévitables.

Les subventions d'investissement du titre VI accordées au titre de la coopération culturelle et de l'aide au développement diminuent de 11,6 % en crédits de paiement, pour s'établir à 1,8 milliard de francs en 1999.

Cette baisse s'explique essentiellement par l'ajustement du FAC.

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