CHAPITRE II

LES INTERVENTIONS DU MINISTÈRE

I. L'ACTION SANITAIRE ET SOCIALE

A. LES CENTRES D'APPAREILLAGE

Le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre dispose de 18 centres régionaux d'appareillage en métropole et de 116 centres rattachés, placés sous l'autorité des Chefs des Services Interdépartementaux et des Directeurs Régionaux et de 2 centres en Afrique du Nord.

Ces centres interviennent dans les procédures administratives et médico-techniques par lesquelles s'effectue l'appareillage des ressortissants du Code des Pensions Militaires d'Invalidité et des Victimes de Guerre, mais ils assurent également le suivi des opérations d'appareillage conduites au profit des bénéficiaires des différents régimes de protection sociale.

En fait, l'action des centres en faveur des handicapés civils représente l'essentiel de leur activité : 85,2 % des consultations et 71,2 % des appareils distribués ou réparés en 1997.

En 1997, le nombre des consultations médicales d'appareillage s'est élevé à 52.621 (chiffre en baisse de 2,23 % par rapport à 1996), dont 7.709 au profit des ressortissants du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre (chiffre en baisse de 5,25 % par rapport à 1996) et 44.815 au profit des ressortissants des autres régimes (chiffre en baisse de 1,91 % par rapport à 1996).

Le nombre des appareils attribués, y compris les accessoires de prothèse et d'orthopédie, et réparés s'est élevé à 166.572, soit une diminution de 17,6 % par rapport à 1996. Ce chiffre doit cependant être relativisé dans la mesure où une modification est intervenue dans le mode de calcul des attributions de chaussures orthopédiques (arrêté du 17 juillet 1996), qui sont désormais comptabilisées en paire et non plus à l'unité.

Pourtant, malgré la diminution du nombre des parties prenantes, les crédits affectés à l'appareillage des mutilés (chapitre 46-28) sont stables par rapport à l'année dernière et s'élèvent à 61 millions de francs.

A cet égard, votre rapporteur rappelle que la Cour des Comptes, dans son rapport sur l'exécution de la loi de finances pour 1997, insistait sur la nécessité de revoir les conditions de fonctionnement des centres d'appareillage. Votre rapporteur a soulevé cette question auprès du Secrétariat d'Etat aux anciens combattants, mais la réponse qui lui a été faite est trop vague pour être satisfaisante. Lors de l'examen des crédits du budget des anciens combattants en séance publique, votre rapporteur demandera donc des explications précises au secrétaire d'Etat sur les causes de la stabilité des crédits d'appareillage et sur le devenir des centres dans le cadre de la réforme du secrétariat d'Etat aux anciens combattants.

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