B. L'EFFORT DE CONVERSION

1. Le fonds d'industrialisation de la Lorraine

Créé en 1984, le fonds d'industrialisation de la Lorraine (FIL) finance des actions de diversification du tissu industriel, notamment en matière de transfert de technologie et de renforcement de l'encadrement dans les PMI.

Le tableau ci-après retrace l'évolution comparée de ses autorisations de programme et de ses engagements :



Les 164,35 millions de francs d'autorisations de programme disponibles en 1998 intègrent 84,35 millions de francs de reports de l'exercice 1997 : aucune délégation n'est en effet intervenue en 1997, au regard du montant d'AP disponibles en région.

En 1997, son action a permis de soutenir 19 projets entraînant la création ou le maintien de 2.937 emplois.

Pour 1999, il est doté de 64,6 millions de francs de crédits de paiement, contre 106,1 millions de francs en 1998. Ses autorisations de programme restent stables à 80 millions de francs.

Toutefois, une telle baisse doit être examinée à la lumière de l'exécution des précédents budgets. En effet, l'exercice 1997 s'est caractérisé par un taux de consommation des crédits de paiement de 44,72 % compte tenu de l'importance des crédits disponibles après reports (126 millions de francs) et de la faible consommation des crédits (56,4 millions de francs). En outre, il a été procédé à des récupérations d'autorisations de programme et de crédits de paiement correspondant à des opérations clôturées et à la liquidation de la société de reconversion Provence Industrialisation, faisant apparaître une consommation négative de - 44 millions de francs d'AP.

2. Le fonds d'industrialisation des bassins miniers

Les programmes soutenus par le Fonds d'industrialisation des bassins miniers visent à une action en profondeur pour créer ou améliorer les conditions d'environnement pour les activités nouvelles : formation initiale ou continue, centres de transfert de technologie, terrains et locaux industriels, reconquête de friches industrielles. L'action du FIBM en faveur de l'environnement des entreprises vient le plus souvent en accompagnement des interventions financières des sociétés SOFIREM et FINORPA, ainsi que des autres actions en faveur des entreprises engagées par l'Etat ou les collectivités locales. Les interventions du FIBM se sont situées en 1997 pour 58 % dans le domaine de l'immobilier d'entreprise, pour 31 % dans l'aide à la création d'entreprises et aux actions collectives et pour 11 % à la formation et à la recherche.

Les crédits du FIBM figurent de nouveau au chapitre 62-01 du budget de l'industrie depuis la loi de finances pour 1998 où ils ont été budgétisés pour un montant de 146 millions de francs en crédits de paiement et 140 millions de francs en autorisations de programme. Rappelons qu'en 1997, les crédits du FIBM avaient été versés à Charbonnages de France sous la forme d'une dotation en capital de 160 millions de francs.

Ils figurent désormais au chapitre 64-96 et régressent fortement dans le budget pour 1999 pour s'établir à 108 millions de francs en crédits de paiement et 120 millions de francs en autorisations de programme.

Selon le gouvernement, les perspectives d'engagement des AP d'ici la fin 1998 permettent de réduire les dotations du FIBM sans altérer la capacité d'intervention de l'Etat. En effet, au 31 août 1998, seules 14 % des AP disponibles avaient été consommées.

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