5. Renforcer la formation civique

Votre rapporteur spécial a pu constater la relative inefficacité du dispositif actuel de formation civique, limité à une journée d'une présentation reçue passivement par les étrangers ( cf. supra ). Il propose que la formation, portée à au moins vingt heures , s'étale sur plusieurs journées et fasse appel à la fois à des supports papiers et à une certaine interactivité avec les étrangers. De plus, un contrôle des connaissances acquises devrait être organisé à la fin de la session de formation.

Par ailleurs, votre rapporteur spécial préconise que la formation linguistique comprenne systématiquement des informations et des exercices relatifs aux valeurs de la République et à la vie en France . Les valeurs de la République et son histoire peuvent, en effet, être d'autant mieux assimilées que leur exposé lors de la formation civique est doublé d'une présentation à travers les cours de langue.

6. Personnaliser le parcours

A terme, l'opérateur devrait être capable d'orienter chaque personne vers un formateur adéquat en fonction de sa situation particulière, non seulement de son niveau de langue, mais aussi de son sexe, de ses origines géographiques, de son niveau d'études, etc.

Pour ce faire, l'OFII pourra s'appuyer sur un outil intéressant qu'il a commencé à développer et qui permet d'identifier les structures locales de formation et d'intégration : le Programme régional d'insertion des populations immigrées (PRIPI) . Le PRIPI est à la fois une analyse du tissu local, c'est-à-dire une sorte d'atlas, et un programme d'actions menées avec l'ensemble des partenaires.

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