2. Le rapport d'activité du Bureau et de la Commission permanente - Intervention de M. Jean BRIANE, député (UDF) (Lundi 22 avril)

La communication présentée récapitule tout d'abord les textes adoptés par le Bureau et la Commission permanente, qui concernent la demande de statut d'observateur pour le Japon, le suivi du sommet de Copenhague, la culture yiddish, le Centre européen de la jeunesse de Budapest. Le Bureau a examiné un certain nombre de questions administratives et politiques, il a accordé le statut d'invité spécial au Parlement de l'Arménie et s'est préoccupé du suivi de la mise en œuvre de la Directive n° 508 sur le respect des obligations et engagements contractés par les Etats membres du Conseil.

En ce qui concerne les relations extérieures, la communication rappelle que le Bureau a été informé des travaux de l'OSCE et a accepté le principe d'une conférence sur la mer Noire. M. Pahor indique en outre que M. Chirac et le chef de l'Etat portugais ont souhaité que soit organisé un deuxième sommet des chefs d'Etats européens.

M. Jean BRIANE, député (UDF) , a pris la parole dans le débat qui a suivi cette communication, pour formuler les observations suivantes  :

" En premier lieu, j'estime que le Conseil de l'Europe, qui est le temple des droits de l'homme et de la démocratie, doit condamner avec la même force tous les terrorismes, toutes les violences, toutes les agressions d'où qu'ils viennent et où qu'ils aient lieu. Nous ne pouvons pas prononcer des condamnations sélectives. Il faut que nous sachions condamner tout ce qui est condamnable en matière de violence, de terrorisme et d'agression.

" En second lieu, je veux insister, à mon tour, une nouvelle fois sur le fait que les dates des sessions du Conseil de l'Europe sont connues longtemps à l'avance. Elles commencent le lundi et se terminent le vendredi inclus. Je ne souhaite pas qu'il y ait des jours où l'on aborderait les questions dites "essentielles", "importantes" ou de "premier plan" au risque de laisser croire que les autres jours on aborderait des questions considérées comme "secondaires". Le Conseil de l'Europe risquerait de perdre sa crédibilité  ! "

3. La contestation des pouvoirs des délégations nationales dans le courant d'une session ordinaire - Modification du règlement (Lundi 22 avril)

Selon le rapporteur, le règlement actuel de l'Assemblée ne prévoit pas la possibilité de remettre en cause les pouvoirs d'une délégation nationale dans le courant d'une année parlementaire. Afin de remédier à cette situation, le rapport propose de compléter l'article 6 du règlement de l'Assemblée afin de permettre, sous certaines conditions, l'annulation de la ratification des pouvoirs décidée par l'Assemblée.

L'Assemblée adopte la résolution n° 1081 contenue dans le rapport 7481.

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