Karim Ben Khelifa Alexandra Boulat Sarah Caron Jérôme Delay Yuri Kozyrev Don McCullin Noël Quidu Marc Riboud Patrick Robert Joël Robine Willy Ronis Sebastião Salgado Maggie Steber Ad van Denderen Ami Vitale Alfred Yaghobzadeh | Jane Evelyn Atwood Née à New York , Jane Evelyn Atwood vit à Paris depuis 1971. Travaillant d'abord dans la tradition de la photographie documentaire, elle est reconnue pour ses travaux en profondeur sur les prostituées à Paris, les légionnaires, les aveugles, le sida, les femmes en prison. Elle a été récompensée par les prix les plus prestigieux, dont le premier prix de la Fondation W. Eugene Smith, le Grand Prix Paris Match du photojournalisme, le prix Oskar Barnack et un prix Alfred Eisenstadt.
| Karim Ben Khelifa Karim Ben Khelifa, 32 ans, est photographe free-lance depuis 1998. En 2000, il participe au Masterclass de la Fondation du World Press Photo. Belgo-tunisien, il a couvert la guerre en Irak en 2003/2004 et reçu le prix Fujifilm du Jeune Reporter au Festival Visa pour l'image en 2004. Il publie entre autres dans Newsweek Magazine , Le Monde 2 , Stern , D della Repubblica .
| Alexandra Boulat Née à Paris en 1962, Alexandra Boulat devient photoreporter en 1989. En 2001, elle cofonde l'agence VII. Alexandra Boulat couvre les événements internationaux, les conflits et les problèmes sociaux. Elle s'est ainsi intéressée au trafic d'enfants en Roumanie, à la vie de famille de Yasser Arafat, au dernier défilé du couturier Yves Saint Laurent ou à la lutte contre le terrorisme en Afghanistan et au Pakistan. Alexandra Boulat a reçu le Harry Chapin Media Award en 1994, l'Infinity Award de l'International Center of Photography en 1999, le Visa d'Or pour l'Image en 1998.
| David Burnett David Burnett, né en 1946 à Salt Lake City, Utah (Etats-Unis), a commencé sa carrière de photographe en 1967. En 1972, il est le dernier photojournaliste engagé par le magazine Life pour lequel il couvre la guerre du Viêt-nam. Il parcourt ensuite plus de soixante pays pour des reportages tels le coup d'Etat au Chili en septembre 1973, la révolution en Iran en 1979, la famine en Ethiopie en 1984, la chute du Mur de Berlin en 1989. Il a par ailleurs couvert tous les Jeux olympiques d'été depuis ceux de Los Angeles en 1984. Cofondateur de l'agence Contact Press Images en 1976, il est détenteur de prestigieuses récompenses parmi lesquels la médaille d'or Robert Capa en 1973, le prix Olivier Rebbot du meilleur reportage à l'étranger décerné par l'Overseas Press Club of America en 1984 et plusieurs premiers prix du World Press Photo en 2003 et 2005.
| Sarah Caron Pour Sarah Caron, née à Aix-en-Provence, les voyages sont le moteur essentiel de son travail photographique. En 1998, elle travaille en Inde sur deux reportages : « Le monde occulte des eunuques Hijras » et « L'exil des veuves blanches du nord de l'Inde ». Sélectionnée en 2001 pour le Masterclass du World Press consacré au thème du travail, elle enquête sur les immigrés clandestins qui triment en Andalousie sur 27 000 hectares de serres sous plastique. La même année, son reportage « Rites et cérémonies de veuvage au Cameroun » obtient le prix spécial de la fondation Hachette. En 2002, elle finalise un projet de grande envergure sur les migrants d'Afrique subsaharienne qui traversent l'Afrique pour tenter de rejoindre l'Europe, puis réalise en 2003, au Cambodge, un sujet sur la mémoire « La plaie ouverte, les âmes fêlées ».
| Jérôme Delay Après un cursus de communication à Grenoble, Jérôme Delay étudie le photojournalisme à l'université de Columbia, Missouri. En 1982, il débute comme pigiste pour Associated Press à Denver dans le Colorado. De 1984 à 1991, il travaille au bureau de l'Agence France-Presse (AFP) à Washington, mais très vite le terrain lui manque. En 1991, il rejoint AP en Israël. Depuis 1996, basé à Paris, il couvre, toujours pour AP , l'actualité internationale et les conflits de ces dernières années. Parti six mois en Irak, d'octobre 2002 jusqu'à l'arrivée des troupes américaines en avril 2003, il a notamment photographié la vie quotidienne des Irakiens avant le début du conflit. Pour la seule année 2003, son travail a été récompensé par le National Headliners Award, l'Overseas Press Club, l'International Photos of the Year, le Gijon International Photo Festival Jury Special Price et par l'Associated Press Gramling Excellence in Journalism Award.
| Yuri Kozyrev Depuis 1986, Yuri Kozyrev a couvert tous les conflits régionaux majeurs dans les pays de l'ex-URSS (Abkhazye, Moldavie, Nagornyi-Karabakh, Tadjikistan et deux guerres en Tchétchénie). Il a été l'un des premiers journalistes présents en Afghanistan après le 11 septembre 2001.Il a obtenu plusieurs premiers prix de la prestigieuse World Press Foundation pour son travail en Tchétchénie et en Irak. En 2003, il a reçu le prix Olivier Rebbot du Overseas Press Club of America.
| Don McCullin Don McCullin est né en 1935 dans un quartier déshérité du nord de Londres, au Royaume-Uni. Après avoir servi au sein de la Royal Air Force comme assistant dans la photographie aérienne, il arpente, entre 1964 et 1984, les champs de bataille de nombreux pays comme le Congo, le Biafra, le Viêt-nam, le Cambodge, le Bangladesh, le Salvador et le Moyen-Orient. Salué par de nombreux prix comme ceux de la fondation du World Press Photo d'Amsterdam, il a été fait commandeur de l'empire britannique (Commander of the British Empire, CBE) en 1992, seul photojournaliste à recevoir une telle distinction. Il a effectué récemment deux voyages en Afrique du Sud, au Botswana et en Zambie pour réaliser un reportage sur les ravages du Sida en Afrique.
| James Nachtwey James Nachtwey grandit dans le Massachusetts (Etats-Unis). Très marqué par les images de la guerre du Viêt-nam et du mouvement américain des droits civiques, il décide de devenir photographe. En 1976, il commence à travailler comme journaliste de presse pour un journal basé au Nouveau-Mexique. En 1980, il emménage à New York et entame sa carrière de photographe indépendant auprès de divers magazines.Depuis, James Nachtwey se consacre à la couverture de conflits et de problèmes sociaux. Il fournit un travail de fond sur les conflits en Irlande du Nord, au Salvador, au Nicaragua, au Guatemala, au Liban, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en Israël, en Indonésie, en Thaïlande, en Inde, au Sri Lanka, en Afghanistan, aux Philippines, en Corée du Sud, en Somalie, au Soudan, au Rwanda, en Afrique du Sud, en Russie, en Bosnie, en Tchétchénie, au Kosovo, en Roumanie, au Brésil et aux Etats-Unis. En 2001, il est l'un des membres fondateurs de l'agence VII. Il reçoit de nombreuses récompenses, parmi lesquelles le Common Wealth Award, le Martin Luther King Award, le Dr. Jean Mayer Global Citizenship Award, le Henry Luce Award, le Robert Capa Gold Medal (cinq fois), le World Press Photo Award (deux fois), le Magazine Photographer of the Year (sept fois), le International Center of Photography Infinity Award (trois fois), le Leica Award (deux fois), le Bayeaux Award for War Correspondents (deux fois), le Alfred Eisenstaedt Award, le Canon Photo Essayist Award et la bourse W. Eugene Smith Grant in Humanistic Photography. Il est membre de la Royal Photographic Society et docteur honoris causa du Massachusetts College of Art.
| Noël Quidu Né en France en 1956, Noël Quidu débute la photographie à 19 ans. Il part seul en Afrique à pied pour découvrir « le monde », armé de son seul appareil. Un jour, il a l'opportunité de rentrer à l'agence Interpress à Paris et occupe ses nuits à photographier spectacles et concerts.Mais c'est l'histoire de l'humanité qui l'attire et la guerre en est un concentré. Depuis 15 ans maintenant, il couvre les conflits qui font l'histoire : Afghanistan, Liban, ex-Yougoslavie, Tchétchénie, Israël, Irak, Afrique... Noël Quidu a reçu en 2003 le Grand Prix Jean-Louis Calderon du Festival d'Angers et a été trois fois primé au World Press Photo.
| Marc Riboud Marc Riboud est né à Lyon en 1923. En 1945, il entre à l'Ecole Centrale de Lyon puis travaille dans une usine métallurgique de Villeurbanne. Après un congé d'une semaine pour photographier le Festival de Lyon, il quitte l'usine pour se consacrer à la photographie. En 1952, il rencontre Henri Cartier-Bresson et Robert Capa qui l'entraînent dans l'aventure naissante de Magnum. Il reprendra son indépendance en 1979.A partir de 1954, il fait de fréquents séjours en Inde et en Extrême-Orient. Il se passionne pour les droits de l'homme dans l'Afrique de la décolonisation et aussi en Chine. Du peintre de la tour Eiffel à la jeune fille à la fleur, de l'indépendance algérienne aux manifs de mai 68, ses photographies donnent des visages à nos souvenirs des cinquante dernières années. Il a remporté deux fois le Overseas Press Club Award, en 1966 et 1970.
| Patrick Robert Patrick Robert, 46 ans, est reporter-photographe depuis 25 ans. Ne désespérant pas de comprendre un jour notre époque, il s'est spécialisé dans l'actualité internationale. Il a couvert de nombreux conflits en Afrique, en Asie, au Proche et Moyen-Orient ainsi qu'en Europe de l'Est, mais sans jamais cesser de faire des portraits de personnalités politiques ou du monde du spectacle ainsi que des reportages de fond sur des sujets intemporels. En juillet 2003, Patrick Robert a été grièvement blessé par balles au Liberia, au cours des violents affrontements qui opposaient, à Monrovia, forces gouvernementales et rebelles. Son travail a été récompensé par une douzaine de prix internationaux.
| Joël Robine Joël Robine est à Paris en 1949. Reporter-photographeà l'Agence France-Presse depuis 1978, il a couvert de nombreuses guerres - au Liban, au Tchad, en Afghanistan ou encore en Irak -, la famine en Ethiopie, les séismes en Arménie et en Iran, les cyclones en Amérique centrale, les événements des pays de l’Est, du Liberia, de Somalie, d’Israël et de Yougoslavie, les Jeux olympiques d’Atlanta, etc. Joël Robine a remporté le premier prix du Scoop International en 1990, le premier prix du World Press Photo en 1993, le prix du Festival du Scoop en 1998, le Fuji Press Photo Award en 1999.
| Willy Ronis Né en 1910 dans le IXe arrondissement, Willy Ronis, après des études de dessin et de violon, commence à photographier Paris. En 1936, il s'essaie au reportage en effectuant des piges pour diverses revues et pour la presse de gauche, dont il se sent proche. Après la guerre, où il s'est réfugié en zone libre, il décroche des commandes pour de grands magazines comme Time, Life, Point de Vue, Regards , et entre à l'agence Rapho. Willy Ronis couvre tous les sujets en France et ailleurs. En 1947, il commence à arpenter Belleville, ce qui donnera naissance à un livre-culte « Belleville-Ménilmontant », maintes fois réédité depuis 1954. Son travail a fait l'objet de nombreuses expositions et reçu maintes distinctions honorifiques, en France comme à l'étranger.
| Sebastião Salgado Sebastião Salgado est né au Brésil en 1944. Economiste de formation, il commence la photographie en 1973. En 1994, il fonde avec Lélia Wanick Salgado l'agence Amazonas images à Paris et, pour ses projets photographiques, il voyage dans plus de 100 pays.En 2004, il se lance dans un projet à long terme, intitulé Genesis, qui consiste en une série de photographies en noir et blanc prises de par le monde de paysages, de faune, de flore et de communautés humaines vivant encore à l'état primitif. Sebastião Salgado est Ambassadeur de bonne volonté de l'UNICEF, membre honoraire de l'Académie des Arts et des Sciences des Etats-Unis. Il a recu le Grand Prix National du ministère français de la Culture, entre autres prix.
| Maggie Steber Ancienne rédactrice adjointe à la photographie du Miami Herald , Maggie Steber est aujourd'hui une photoreporter mondialement reconnue. Ses clichés ont été publiés dans de nombreux magazines européens et américains. Ses photographies de Haïti lui ont permis d'obtenir la bourse Alicia Patterson Foundation, et la bourse Ernst Haas. Elle a également été deux fois finaliste du prix Eugene Smith for Humanistic Photography. Elle a par ailleurs reçu le Medal of Magazine News/Documentary NPPA Pictures of the Year, le Leica Medal of Excellence en photojournalisme et l'Overseas Press Club Award pour la meilleure couverture photographique à l'étranger.
| Tom Stoddart Originaire du nord-est de l'Angleterre, Tom Stoddart s'installe à Londres en 1978 et commence à travailler régulièrement en indépendant pour des journaux et magazines à tirage national. En 1982, il est à Beyrouth lorsque l'armée israélienne bombarde le siège de l'OLP de Yasser Arafat. A bord du Rainbow Warrior, il réalise un photoreportage qui illustre la lutte de Greenpeace contre le massacre des bébés phoques par les Canadiens dans le golfe du Saint-Laurent. Il est également témoin d'événements internationaux tels que la chute du mur de Berlin, la révolution en Roumanie et le rassemblement des forces alliées au Moyen-Orient avant l'opération « Tempête du désert » en Irak.En 1992, à Sarajevo, il est sévèrement blessé lors des combats qui font rage autour du Parlement bosniaque. Après un an de convalescence, il remporte un prix pour un photoreportage sur l'entraînement intensif des enfants gymnastes de l'équipe olympique chinoise. Il est également le lauréat du Visa d'or Perpignan en 1994 et 1995, du premier prix des World Press Awards en 1995, du Care International Award for Humanitarian Reportage en 1997, du premier prix des Nikon Press Awards en 1998 et du premier prix Picture of the Year en 2001.
| Ad van Denderen Hollandais, né en 1943, Ad van Denderen a travaillé sur les conditions de vie en prison, l'apartheid en Afrique du Sud, les Palestiniens et la paix en Terre sainte ou la communauté turque des Pays-Bas. Pendant douze ans, Ad van Denderen a suivi plusieurs groupes d'immigrants de différents pays essayant de franchir les frontières de Schengen. Ad van Denderen est, entre autres, lauréat du Visa d'or 2001 du Festival Visa pour l'image.
| Ami Vitale Ami Vitale partage son temps entre l'Espagne et l'Inde. Ses photographies et reportages sur des événements au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie ont été publiés dans divers magazines parmi lesquels Time, Newsweek, Géo, Adventure, Smithsonian Magazine, The Telegraph Sunday Magazine, le Figaro Magazine. Elle a reçu plusieurs récompenses pour son travail, dont, pour la seule année 2005, le deuxième prix People in the News Story du World Press Photos, l'Award of Excellence Magazine Spot News et l'Award of Excellence News Picture Story.
| Alfred Yaghobzadeh Alfred Yaghobzadeh est né à Téhéran, d'un père d'origine arménienne et d'une mère assyrienne. En 1979, la révolution iranienne le pousse à prendre un appareil photo. Blessé au Liban pendant la guerre civile et pris en otage, il rebondit et couvre le conflit israélo-palestinien pendant 13 ans. Il montre la guerre, les prisonniers, les familles en deuil, mais aussi des enfants pleins de vie, le corps émouvant d'une femme, la sérénité d'un vieillard sur un banc. En Tchétchénie, il est atteint au ventre par un éclat d'obus, une blessure qui aurait pu lui être fatale.Son œuvre a été couronnée par de nombreux prix, dont le premier prix du World Press, celui du American Overseas Press Club et le NPPA. |
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