Victor Schoelcher se prétend « l'ennemi juré des doctrines qui réduisent les femmes aux soins du pot-au-feu ».
Pour autant, même s'il défend les droits civils des femmes, il ne s'est jamais prononcé sur leurs droits politiques. Il n'a jamais revendiqué, par exemple, le droit de vote et d'éligibilité des femmes.
En revanche, il a soutenu la fondation de journaux féministes et adhéré à la Société pour l'amélioration du sort des femmes en 1875, puis à la Ligue française pour le droit des femmes en 1882. Il est aussi intervenu en faveur des femmes devant le Parlement, en signant des propositions de loi visant à étendre les cas d'ouverture d'action en recherche de paternité (1878) ou à établir la possibilité pour les femmes d'être témoin dans les actes publics ou civils (1890).
Enfin, c'est en compagnie de Maria Deraismes, éminente féministe du XIXe, que Schoelcher présida le congrès anticlérical au Grand Orient de France en 1881.