LE PARTI RADICAL

2) Gambetta

Le coup d'État du 2 décembre 1851 réduit au silence les radicaux. Mais, à partir de 1860, émerge une nouvelle génération sous le patronage moral de Jules Simon. Peu après, un nouveau chef de file s'impose: Gambetta. En 1869, il publie son programme électoral, inspiré des cahiers de doléances de 1789, sous le titre "Le cahier de mes électeurs" plus connu sous le nom de "Programme de Belleville". Les points essentiels traitent de la défense du suffrage universel, du développement des libertés dans tous les domaines - presse, réunion, association, religion - et de l'obligation d'une instruction primaire, publique, laïque et gratuite. En 1870, avec Jules Favre, Gambetta proclame la République. Nommé ministre de l'intérieur dans le gouvernement de Défense nationale, il incarne aux yeux des Français l'esprit de résistance.

En 1871, 70 députés radicaux sont élus, dont Gambetta, qui prononce le 26 septembre 1872 à Grenoble un discours annonçant l'apparition dans la vie politique française "d'une couche sociale nouvelle". Pour les conservateurs, ces propos sont scandaleux, ils y voient un appel à l'agitation et à la subversion. Ils demandent au Gouvernement "de combattre l'audace croissante du radicalisme". A la même époque, une élection partielle à Paris voit la victoire du candidat radical, Barodet, sur le ministre des affaires étrangères, Charles de Rémusat. En conséquence de ces deux événements : Thiers, taxé de faiblesse par la majorité monarchiste, doit quitter le pouvoir.

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LE PARTI RADICAL

2) Gambetta

Le coup d'Etat du 2 décembre 1851 réduit au silence les radicaux. Mais, à partir de 1860, émerge une nouvelle génération sous le patronage moral de Jules Simon. Peu après, un nouveau chef de file s'impose: Gambetta. En 1869, il publie son programme électoral, inspiré des cahiers de doléances de 1789, sous le titre "Le cahier de mes électeurs" plus connu sous le nom de "Programme de Belleville". Les points essentiels traitent de la défense du suffrage universel, du développement des libertés dans tous les domaines - presse, réunion, association, religion - et de l'obligation d'une instruction primaire, publique, laïque et gratuite. En 1870, avec Jules Favre, Gambetta proclame la République. Nommé ministre de l'intérieur dans le gouvernement de Défense nationale, il incarne aux yeux des Français l'esprit de résistance.

En 1871, 70 députés radicaux sont élus, dont Gambetta, qui prononce le 26 septembre 1872 à Grenoble un discours annonçant l'apparition dans la vie politique française "d'une couche sociale nouvelle". Pour les conservateurs,

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ces propos sont scandaleux, ils y voient un appel à l'agitation et à la subversion. Ils demandent au Gouvernement "de combattre l'audace croissante du radicalisme". A la même époque, une élection partielle à Paris voit la victoire du candidat radical, Barodet, sur le ministre des affaires étrangères, Charles de Rémusat. En conséquence de ces deux événements : Thiers, taxé de faiblesse par la majorité monarchiste, doit quitter le pouvoir.